- l'étui en cuir rouge de provenance automobile pour le
Babykoubi (j'ai essayé de faire des lignes féminines;
- le Babykoubi en T7Mo de 3 mm, plaquettes en os de chameau,
intercalaires polypropylène mauve, rivets dont un mosaïque
et tube inox
- l'Abbica en T7Mo de 3 mm non affûté, plaquettes en
olivier, intercalaire poly noir, rivets et tube alu et
- l'Alluviaq en T7Mo de 3 mm non affûté, plaquettes en
résine acrylique et matière à circuit
imprimé, intercalaire poly noir, rivets et tube alu
27-DEC-2012
Le soir j'ai collé mes 8 couches de jean avec
ma vieille résine polyester. Elle pue toujours autant mais elle
est encore plus épaisse que lorsque j'ai fait le M(a)ousse. Il
faut vraiment que j'arrête avec le reste du flacon et que je le
jette. Bref dans un gobelet, j'ai mélangé 100 g de
résine avec environ 120-130 gouttes de durcisseur. Long
mélange avec un abaisse langue issue d'une glace Magnum et
enduction des multiples couches.
Avec le résultat du M(a)ousse j'étais
arrivé à une épaisseur de théorique de 6.36
mm avec les 8 couches. Cela correspond à peu près
à la hauteur d'un écrou M8. Afin d'éviter les
variations d'épaisseur dues à des efforts de serre-joint
inégaux, je me suis servi des écrous comme butée
aux quatre coins de ma plaquette. Peine perdue, aucun contact avec la
planche suppérieure. Je me suis alors limité à un
seul serre-joint au milieu.
Le reste de la résine était
très chaud et dur après à peine une heure. On
dirait que la résine devient meilleure en vieillissant. A moins
que cela ne soit le froid ambiant (environ 12°C dans le garage) ou
surtout le taux élevé d'humidité (pluie incessante
de puis de nombreux jours).
28-DEC-2012
J'ai démoulé mon cake, pardon mon
micarta vers midi. Il était quasi parfait: épaisseur
quasi constante, bonne planéité et parallélisme
des faces. L'épaisseur est à environ 6.49 mm, donc pas
loin des 6.36 mm théoriques prévus.
L'après-midi j'ai repassé
l'émouture au combiné afin d'affiner le tranchant,
resté à 1 mm. Peine perdu. Après presque 30
minutes de P120, il ne semble manquer aucun atome à
l'émouture. Saloperie de D2 trempé va!
Plus tard j'ai grossièremment scié les
plaquettes, puis j'en ai grossièrement toujours,
façonné le contour avant d'aplanir une face au 80 puis
120 sur une planche. Pour finir j'ai collé l'ensemble sur de la
fibre intercalaire rouge de 0.8 mm.
Tiens au fait pourquoi est-ce que je laisse toujours
0.8 mm de matière au tranchant avant TTH? Tout simplement parce
que je l'ai lu. C'est une épaisseur qui semble suffire pour
éviter des déformations à la trempe tout en
autorisant ultérieurement un tranchant assez fin. Pourquoi ne
pas mesurer cette valeur sur différents couteaux à
émouture plate? Il suffit de mesurer au pied à coulisse
l'épaisseur du métal juste derrière l'arête
de coupe.
Enzo Birk en S30V: 0.66 mm
DPX H.E.S.T. en 1095: 1.20 mm
ESEE-3 en 1095: 0.87 mm
Izula en 1095: 0.73 mm
Izula II en 1095: 0.89 mm
Enzo Trapper en D2: 0.60 mm
Becker BK-14 en 1095 Cro Van: 0.63 mm
Spyderco Tenacious en 8Cr13MoV: 0.56 mm
Alsacien d'un coutelier thiernois en "peut-être XC75": 0.31 mm
C'est vrai qu'avec 0.8 mm on a l'air pas mal. Mais
j'ai bien envie d'essayer dans le futur de descendre en dessous afin de
privilégier la coupe au détriment de la robustesse.
Après tout un couteau doit couper avant tout, pas faire levier.
31-DEC-2012
J'ai sorti le "Barnoin" des serre-joints
aujourd'hui. Il faut croire que les plaquettes n'étaient pas
assez planes puisqu'à la loupe on peut voir que l'intercalaire
ne joint pas parfaitement tout autour du contour. J'ai
grossièrement façonné le manche au P40, P80 et
P100 afin de le laisser assez brut puisque la personne à qui je
veux le donner en test souhaite avoir beaucoup de traction. Cela
ressemble enfin à un couteau. Je me suis aussi aperçu que
la pointe n'est pas dans le plan médian de la lame. Encore une
belle imperfection.
Je vais en laisser pour 2013: finition,
affûtage, étui... Je vous souhaite une bonne année
et je vais me préparer à guincher moi aussi. Il est
presque 18h00...
01-JAN-2013
P'tain fait mal au cul leur vin... Meuh non
j'déconne, je ne bois jamais (ou presque) et bien que
levé après 12h00, je ne suis pas en 4 épisodes.
J'ai longuement repris la finition du "Barnoin" tout en laissant le
manche aussi rugueux que possible. Je publie beaucoup moins de photos
car il n'y a rien de nouveau sous le soleil chez moi. Toutes les
opérations dont je parle ici ont toutes déjà
été photographiées au moins une fois dans ces
pages.
Pour 2013 je vais créer un site
spécifique afin de séparer l'activité coutellerie
du reste de ma production cybernétique. Faire des couteaux
ça me botte vraiment. Mais je suis toujours insatisfait des
résultats. Il faut que j'acquiers plus de savoir faire et cela
ne peut s'obtenir qu'en remettant son ouvrage sur le métier
maintes et maintes fois. Peut-être finirai-je par me lasser.
C'est presque sûr.
En attendant peut-être que certains de mes
couteaux vous en rappellent d'autres? C'est normal je m'en inspire
parfois pour en faire des variantes ou des "mariages/combinaisons". Je
n'ai jamais cité les vrais noms pour éviter de me faire
remarquer. Mais pour 2013 je vais changer cela. Après tout
qu'est-ce que je risque?
- Il ne s'agit pas de copies pures et dures
- je ne les vends pas mais je les garde ou je les offre, je n'en fais
pas commerce
- et surtout je ne les produit pas en série, chaque
modèle ayant été unique pour le moment.
C'est sans doute une forme d'apprentissage. Au
moyen-âge, il arrivait que des peintres célèbres
signaient les toiles de leurs élèves les copiant
lorsqu'ils jugeaient l'oeuvre réussi. Bon bref j'espère
que je ne fâche personne, sinon qu'il m'écrive.
Voici la liste de mes inspirateurs et une grande
partie du mérite de la conception leur revient
- mon premier couteau, "l'Izoumodi4" à une lame d'inspiration
ESEE "Izula" et un manche d'inspiration Bark River. J'ai changé
des dimensions, des angles, les matières.
- mon "Youkaytradibushcraft" s'inspire du couteau Bushcraft
traditionnel anglais. Un bon exemple en est le Bushlore signé
Ray Mears ou le même type de chez Condor Knives and Tools.
Là aussi je n'ai jamais eu le couteau en main, j'ai tout fait
avec des patrons, des découpes, d'autres maériaux
- mon "Lancelot" était destiné en premier lieu à
voir à quoi ressemblerait la résine acyrlique sur un
manche. Il me fallait un design fin. Un modèle pliant proche
pour la forme, pas les matières, ni les dimensions est le
modèle "Le Français" des Ateliers Perceval
- mon "Patron" s'inspire de nombreux modèles similaires pour le
manche (un ergot pour l'index et la courbure pour le reste de la main).
Mike Snody en fait beaucoup de toutes tailles, pliant ou fixe souvent
appeler "Boss quelquechose". Son émouture de type ciseau
à bois était également un chemin à
explorer. Sur mon "Patron", aucune dimension ni matière ne
devraient correspondre à quelquechose d'existant
- mes "Rictus" et "Mammouth" à lames Scandinaves du commerce
sont de pures créations, mais on leur trouvera toujours des
ressemblances je suppose
- le "Babykoubi" s'inspire d'un couteau de cou de Murray Carter. Hormis
la forme générale et le pin mosaïque du milieu, rien
ne devrait correspondre et surtout pas la taille, la matière et
le procéde d'obtention.
- le "M(a)ousse" est une pure création. S'il ressemble à
de l'existant, c'est une pure coïncidence.
- "l'Abbica" s'inspire des dessins des Bark River Bravo, surtout le
Necker II: autres angles, autres dimensions, autres matières,
autre émouture.
- "l'Alluviaq"s'inspire encore une fois des Snody "Boss quelquechose",
toujours à une autre échelle avec des proportions
longueur de lame ou de manche différentes, d'autres
matières. C'est la ligne qui me semble la plus adaptée
à la main. Il existe des dizaines de couteaux sur le
marché qui ont cette ligne générale
- le "Barnoin" est une variante du "cKc Thrive" de Kyley Harris. Outre
les dimensions et les matières c'est sans doute ma plus grosse
"copie". Kyley semble avoir bien étudié la prise en main.
Afin de ventiler mon stock de D2, j'ai voulu faire un couteau de chasse
à faire tester par mon collègue de travail chasseur*.
C'était aussi le moment de tester mon four de trempe maison avec
du D2. Le manche en jean c'est parce qu'il aimait le grip de ma toute
première version de plaquettes faites pour mon BK-14.
- le "Bédard" est d'inspiration Fallkniven "TK2": Autres
dimensions et matières. On verra le résultat.
* J'ai encore 3-4 ans avant qu'il parte en retraite, afin de trouver et
réaliser son couteau "parfait"
Voilà j'espère avoir rendu à
César ce qui appartient à César. Je n'ai voulu
voler la propriété intellectuelle de personne. La
coutellerie est une passion sous forme de hobby, pas du commerce. Elle
me permet de me passer de psy au cour de l'année. Elle lie en
moi une forme d'art, de maîtrise de la métallurgie et de
recherche de la perfection.
Ah oui pour finir, Abbica, Alluviaq, Barnoin,
Bédard... Ce sont des noms de cours d'eau du Québec dont
j'ai trouvé la liste par hasard sur le Net. Ça sonne plus
français qu'en France. Je trouvais cela sympa pour des noms de
baptême de couteaux.
Ah non, pour finir à présent. Je
n'exclue pas vendre certains de mes couteaux du commerces qui
encombrent mes tiroirs et dont je ne me sers jamais. Je tire plus de
plaisir de la réalisation que de la possession. Les offrir
déclenche aussi un certain plaisir en moi. C'est pour cela que
je me tâte au sujet du Fallkniven F1, de l'Enzo Birk, de l'Izula
II, de quelques SRM. Si je m'y résouds je créerai une
section "à vendre". Et pourquoi ne pas y mettre aussi certaines
de mes créations si je les en juge digne (le tiroir
déborde et l'allocation d'un second espace de rangement m'a
été refusé).
Et merde... Pour en finir pour de bon: un bilan du
SRM 710 porté un an dans la poche. Bon petit couteau dont la
courbure de la lame est plus versatile que celle du GB-763 de 2011.
J'ai réussi à casser un morceau du tranchant pour cause
d'abus mais j'ai pu le remettre vite à niveau avec la partie
grossière de ma pierre Norton. Un acier facilement
affûtable donc. Avec environ un tiers de la course du verrou
engagé sous la lame en janvier 2012, l'usure a bien
progressé en un an. On doit être à 2/3 ou 3/4
environ. Donc peut-être 2 à 3 ans de durée de vie
en poche pour la vie "normale" de tous les jours. Je regrette le poids
du GB-763 car la finition "tout métal" du SRM 710 me l'a fait
beaucoup remarqué au début, puis on s'y fait (c'est comme
pour une alliance si on a jamais porté de bague avant). Il a
bien usé certaines de mes poches de jean, il y a même eu
un trou, une fois. Je crois l'avoir affûté 2 fois en 2012.
Et encore c'est juste parce j'aime que mes couteaux soient très
tranchants pour des travaux de précisions. Bref pour le prix, un
bon choix c'est sûr. Que vais-je porter tous les jours en 2013?
Il faudrait que j'essaie sur le long terme mes pièces en T7Mo
pour voir ce que vaut le TTH. Mais en fixe ce n'est pas
évident...

L'usure du verrou (platine bloquante) du SRM 710 après un an
d'usage.
Toujours pas fini: le soir j'ai mouillé un
morceau de cuir issu des soufflets d'un vieux cartable offert par feue
ma tante afin de le mettre sous une planche pour la nuit dans l'espoir
qu'il redevienne plat. Ce cuir a au moins 30 ans. Beau recyclage vous
ne trouvez pas?
02-JAN-2013
La matin j'ai dessiné le patron de
l'étui du "Barnoin" et j'ai découpé un morceau de
cuir de la même forme. Le cuir est encore très
mouillé mais il se conforme bien. Je l'ai plié avec des
pinces pour le laisser sécher en tentant de lui donner la forme
définitive. Le seul petit hic c'est que les faces du cuir sont
traversées par les anciennes coutures, mais bon, je veux avant
tout du fonctionnel.
Aujourd'hui j'avais le Spyderco Tenacious en poche.
Si je ne change pas d'avis ce sera mon EDC pour l'année à
venir.
Le soir j'ai commencé les coutures. Comme le
cuir est bien épais (comme il se doit pour un vrai étui
afin qu'en cas d'accident le couteau ne le traverse pas; ce qui est le
risque avec tous mes étuis actuels taillés dans un cuir
fin et souple de siège auto) j'ai utilisé ma perceuse
à colonne pour faire les trous des coutures. Un fôret de
1.5 mm de diamètre me semblait déjà trop gros mais
je crois à présent que 2 mm seraient même mieux. Je
tacherai de finir l'étui demain.
03-JAN-2013
Je me suis levé tôt pour finir les
coutures de l'étui du "Barnoin". Ensuite j'ai
découpé le contour pour dégrossir la forme
générale. Ce vieux cuir se laisse bien façonner au
combiné, avec une vieille bande de 40. De cette façon
j'ai pu obtenir une jolie ligne, harmonieuse et continue. Pour finir,
afin de conformer le cuir, je l'ai trempé 10 minutes dans de
l'eau chaude avec du produit vaisselle (afin de casser la tension
superficielle et augmenter la mouillabilité du cuir). J'ai pu
également constater que le trou d'évacuation de l'eau
fonctionne bien. J'ai envellopé le couteau dans du film
étirable pour aliments et je l'ai forcé dans
l'étui. Reste plus qu'à attendre un séchage (lent
de préférence). J'ai l'intention de tenter une coloration
brune de ce vieux cuir avec ensuite une grosse couche de cire à
base de cire d'abeille (issue de mes produits d'entretien pour cuirs
moto) afin de redonner souplesse et un aspect moins sec.
Note pour plus tard: en cas de 3 couches de cuir de 1.5 mm chacune
à percer, préférer des trous de 2 mm
espacés de 5 mm (au lieu de 1.5 et 4 mm; une galère dont
on ne voit pas le bout avec
l'aiguille à la main malgré l'utilisation d'un pince)
Au Carrefour Market du coin j'ai trouvé de la
teinture couleur chocolat pour tissus de marque Ideal. Aucune mention
de cuir. 2.98 EUR. Contient un récipient de teinture et un autre
de sel fixateur, tous deux toxiques et irritants. Il faut mettre tout
cela en machine avec 500 g de sel de table ou dans 5 à 7 litres
d'eau et 400 g de sel pour une teinture à la main dans de l'eau
très chaude. Je me suis dit qu'un truc pareil devrait bien aussi
réussir à salir de façon permanente du cuir. J'ai
stocké les produits dans des flacons réutilisables (au
total 47 g de teinture et 51 de sel fixateur) et j'ai
préparé une petite quantité de mixture
- 1 cm
3 de teinture
- 1 g de sel fixateur
- 7 g de sel
- et juste assez d'eau chaude pour diluer tous les sels
Sûr qu'avec une seul tâche de ce truc
votre pantalon est ruiné... Et bien sur mon vieux cuir
préalablement poncé cela ne marche quasiment pas. Le cuir
boit et dès qu'il sèche un peu, la teinte est quasi celle
d'origine. Dommage.

Les petits récipients viennent de la pharmacie du coin (je
précise qu'ils n'ont jamais servi; il s'agit en
l'occurence du grand modèle destiné à la
coproculture...), la boîte d'origine pour info, un bocal de
petits pois carotte de midi ayant servi au premier mélange et
à l'avant, le morceau de soufflet d'origine
avec l'étui à peine plus sombre.
Une apartée qui n'a rien à faire ici
mais après tout il s'agit d'un outil coupant. Voilà
quelques temps que je cherche une serpe de type italien ou suisse
(parait qu'on dit comme ça) avec un manche en rondelles de cuir
pour élaguer quelques branches. En gros ça ressemble
à une machette en taille sauf que la pointe est courbée
comme une faux. Ces produits sont faits dans des tôles de 3
à 4 mm d'épaisseur et ont une finition sommaire. J'en ai
trouvé une de marque par hasard aujourd'hui dans le petit
Magasin Vert près de chez moi pour 21.85 EUR les 430 mm (ce qui
est bien moins cher que tout ce que j'ai vu y compris sur le Net). Bref
j'embarque.
Ce soir en passant les couches de teinture sur
l'étui du "Barnoin" j'ai sorti ma serpe de son sachet plastique.
Elle est de marque Stihl. Ça devrait inspirer confiance. Elle
possède un crochet au bout du manche dont j'ai demandé la
fonction au magasin: "c'est pour l'accrocher à la ceinture". Eh
bien c'est bizarre car on peut faire comme on veut mais la pointe du
biniou finit toujours par vouloir vous tailler des jambons. Si
quelqu'un sait comment cela se porte, qu'il m'écrive. Une
étiquette indique: "n'aiguiser qu'à l'eau ou avec une
lime, pas de meule etc" peur de crâmer le tranchant je suppose.
Une autre étiquette donne une adresse en Allemagne mais la lame
porte la gravure "Ariete garantito". D'après Google "Ariete"
c'est de l'espagnol et ça veut dire bélier tandis que
"garantito" est italien... Là aussi si un linguiste peut
éclairer ma lanterne, qu'il
m'écrive. Bien entendu
on
suppose que le message ici est "acier garanti" genre "bien
trempé mes amis, vous pouvez y aller c'est du sans soucis etc".
Mais ce qui motive ce paragraphe c'est le retrait de
la protection du tranchant: catastrophe! Le tranchant est plié
vers la gauche ou la droite sur toute la lame et dans le creux de la
partie arrondie il y a une profonde marque. C'est honteux, on
achète un outil de marque dont le but premier est de couper et
on peut juste manger de la soupe avec (car comme dit le coutelier
français, "si ça ne coupe pas, c'est une
cuillère"). Bon évidemment avec beaucoup d'énergie
cinétique ce truc coupera mais l'effort sera 10 fois celui
nécessaire avec un tranchant affûté et surtout cela
rend cet outil dangereux. Bref va encore falloir que je m'en
mêle...

Tranchant plié, entaille, acier crâmé (mou?) Faudra
sans doute enlever un bon millimètre de matière
avant de retrouver du métal sain un tant soit peu
résistant.
04-JAN-2013
J'ai tenté une dernière couche de
teinture pure cette fois. Cela ne pénètre quasiment pas.
J'ai donc laissé tomber afin d'enduire l'étui de produits
d'entretien pour cuirs afin de lui rendre un peu de souplesse.
En début d'après-midi j'ai
tenté de faire un étui en kydex pour mon "Alluviaq" que
je
souhaite porter en EDC pour 2013 à la place du Tenacious. Il
s'agit au plus vite de savoir ce que vaut mon TTH sur le T7Mo. Eh ben
le kydex c'est un métier. Entre le four de 90 à
120°C,
mes planches recouvertes de mousse, le décapeur thermique, dur
dur d'avoir un truc valable. Ce qui semble marcher le mieux c'est le
four à 120°C (au moins 10 minutes pour que tout soit bien
mou) puis mettre l'ensemble sous presse (aussi au moins 10 minutes)
avec une pression de fou. C'est ce qui semble le mieux conformer le
kydex. J'avais mis les rivets creux avant et j'ai façonné
ensuite au combiné avec une vieille bande de 40.
Ensuite avec un petit support-guide en bois à
15° j'ai fait les tranchants sur le "Barnoin" et "l'Alluviaq" au
combiné avec une bande 120. A cause du tranchant épais et
de son inaptitude à l'usinage une fois trempé ce fut long
avec le D2 du "Barnoin". Ce dernier a donc un demi angle au sommet de
17.3° (15+2.3) et "l'Alluviaq" 18° (15+3).
Je suis ensuite passé à
l'affûtage manuel avec 2 pierres et le cuir. J'ai bricolé
il y a un peu un petit dispositif à installer sur l'évier
de la cuisine afin d'avoir une source d'eau et un bon endroit: c'est le
haut du corps qui travaille et pas le bras.

- A gauche l'étui du "Barnoin" et "l'Alluviaq" dans son
étui,
- au milieu le "Barnoin" et ma peirre Norton "India combination" sur
une poutre datant d ela construction de la maison. JY ai taillé
un petit receptacle
au ciseau à bois et un autre morceau de bois de la largeur de
l'evier vissé en dessous de la poutre cale l'ensemble et
- à gauche ma pierre belge, un marqueur et mon cuir enduit de
pâte 2 microns.
Je ne sais pas
pourquoi mais le "Barnoin" coupe très bien mais rase très
mal. La loupe ne révèle rien. Grains trop gros?
D'après le ressenti à l'affûtage, l'acier est
très dur.

Micarta maison sur base Levi's 501 laissé rugueux, rivets et
tube en alu, intercalaire en fibre, étui issu d'un vieux
cartable de l'auteur.
144 g avec l'étui, 111 g seul.
Pour "l'Alluviaq"
c'est tout le contraire. J'ai réussi à bien m'entailler
l'index alors que j'en étais à la pierre de coticule. Le
machin coupe de façon démoniaque et rase "au poil". Le
T7Mo semble opposé moins de résistance à
l'affûtage. La lame a été bien rayée par le
kydex à deux endroits. J'ai pu constater cela déjà
sur de nombreux couteaux. Comment un vulgaire plastique arrive t-il
à rayer un acier?

94 g avec l'étui, 77 g seul.
On peut sans doute gagner beaucoup de poids en changeant la
matière du manche et en le façonnant de façon un
peu plus fine.
05-JAN-2013
Aujourd'hui je dois être dans un trip cuir...
En deux temps trois mouvements j'ai fait un petit étui pour
"l'Abbica", toujours avec le cuir de mon vieux cartable: trous de 2 mm
espacés de 5 mm et hop. A l'heure où j'écris il
sèche sur mon poele. Je viens de lire mes mails et cela m'a mis
de bonne humeur: un petit coucou à la Nouvelle Calédonie
qui me lit aussi!

Etui fortement mouillé avec de l'eau très chaude, couteau
protégé par du
film plastique alimentaire et des pinces un peu partout pour forcer
l'étui à
sécher avec une forme donnée.
06-JAN-2013
L'étui de "l'Abbica" est fini. Il a
passé la nuit avec plusieurs couches de crème pour cuir.
Je crois que je n'aurais pas dû tenter de teindre l'étui
du "Barnoin". Ce second étui me semble mieux "nature" et "dans
son jus" que le premier teinté à coups d'essais foireux.
J'ai affûté le couteau qui est finalement terminé.
Quant à "l'Alluviaq" (dont le rose du manche choque tout le
monde; pour ne pas dire autre chose), il y a encore un soucis de
tranchant et d'étui kydex. Comme avec l'étui d'origine du
BK-14, la sortie et l'introduction du couteau dans l'étui semble
lui faire perdre rapidement son tranchant. Ça doit frotter
quelque part...

85g avec l'étui, 66 g seul. La lame semble un poil trop longue
par rapport à la longueur du manche (en termes
esthétiques).
08-JAN-2013
Pas super pratique le port EDC de "l'Alluviaq" dans
son étui, dans une poche arrière ou avant de pantalon.
J'ai ajouté une petite rampe à l'étui pour l'appui
du pouce afin de faciliter l'extraction.
09-JAN-2013
J'ai découpé le brut du
"Bédard" dans ce qu'il me reste de T7Mo. Avec le manche micarta
blanc, la garde en alu, les deux rivets inox de 5 mm et le passage
dragonne en alu que j'ai prévu, j'ai l'impression que le manche
va être assez lourd. Il faudra que je tâche de l'ajourer au
maximum pour contenir le poids total.
10-JAN-2013
J'ai demandé à l'atelier du bureau
(à ne pas confondre avec l'atelier de l'usine; c'est ailleurs)
de me faire une garde selon mes plans pour le Bédard et de
m'usiner une petite rainure précise dans mon plat de T7Mo.
Evidemment
je preferai faire cela moi-même mais je me suis fait attraper fin
2012 à utiliser la petite fraiseuse pour ajourer le manche du
"Barnoin". Et bien sûr je n'y suis pas autorisé etc.
D'où problèmes et je vous passe les détails avec
les pisse-froid. J'ai fait mon hypocrite en faisant amende honorable
(surtout pour que mes "complices" n'aient pas d'ennuis) et au final
après la tempête, le calme est revenu avec
l'énoncé suivant (maladroitement traduit de l'allemand)
à mon grand étonnement: "si t'as besoin d'un truc t'as
qu'à nous demander, personne ne te dira jamais non. Ce ne sera
pas fait tout de suite mais..."
Bref aujourd'hui j'ai demandé. On verra bien
ce que ça donne mais ça ne pourra être pire qu'avec
l'atelier de l'usine qui n'a pas réussi à me rectifier
les faces du "M(a)ousse" en presque 3 semaines. Au pire je ferai la
garde à la main mais cela me prendra beaucoup de temps.
J'ai aussi filé le "Barnoin" à mon
collègue et complice chasseur pour essai ce week-end, en cas de
sanglier etc. Ça me fait un peu drôle de penser que ce
couteau risque de découper un animal vivant encore 5 minutes
avant mais bon... Si je veux savoir ce que vaut mon travail, rien de
tel que des tests en situation.
11-JAN-2013
Ayant pu percr les trous dans le manche du
"Bédard" avant que mon "collègue" n'usine la rainure pour
le montage de la garde, j'ai pu lui demander de profiter de la
fraiseuse (lorsque le moment sera venu) pour m'ajourer davantage le
manche. Il m'a ramené le brut juste après la pause de
midi. Un peu grossier, un peu maladroit (garde 0.5 mm trop en
arrière) mais ça ira très bien puisque les
plaquettes cacheront tout. Le soir j'ai adouci tout cela à la
lime.

Le plat avec le patron juste en dessous. La rainure au milieu doit
servir à recevoir la future garde.
Je n'arrive
toujours pas à aller en ligne sur mon nouveau site
isatis.coutellerie.free.fr. Je ne sais pas pourquoi. Voilà 2
semaines déjà que j'ai tout déclenché sur
la plate forme client Free. Réponse du binioui: "Votre espace
Pages perso a déjà été crée, il sera
activé prochainement". Alors j'ai essayé avec un autre
compte: isatis.couteaux.free.fr. Là c'est encore pire car
même l'adresse e-mail associé n'a pas été
créée. D'autant que je comptais prendre en photo toutes
les étapes de la création du "Bédard" afin
d'ajouter une petite rubrique parallèle, histoire
d'étoffer un peu le site.
12-JAN-2013
Le matin j'ai commandé un peu de matos pour
manches: bois français, G10 et fibre intercalaire. Ensuite j'ai
voulu refaire mon stock de T7Mo et j'ai trouvé un nouvel acier
dans les produits d'Eurotechni. Il s'agit du T508 de Bonpertuis. Bon
dans les faits cela ne semble pas casser des briques mais cet acier est
bon marché et surtout il est vendu en plat de 2.9 X 62 [mm].
Cela me laisserait plus de liberté de dessin pour certaines
lames fines. Actuellement avec le plat de 24 mm de T7Mo je suis
obligé de "caser" le dessin du couteau dans un bande de 24 mm
maximum. Ça freine beaucoup mes possibilités de dessins.
Bon le site est peu loquace. T508: 0.5 à
0.55% C, 8 à 9% de Cr et 0.3 à 0.5% de Mn. Bien entendu
il
DOIT
contenir du Si (sans doute du même ordre que le Mn) et des traces
de P et S (c'est obligé). C' est livré recuit à
97 HRb (~230 HB, 20 HRc) pour faire des lames de pliant. Ils vendent
cela comme un compromis entre les purs carbones et les inox. Et de
préciser: austéniser à 1020°C, dureté
après trempe 60..62 HRc et revenu à 200°C pour avoir
57 HRc à la fin. Bon c'est pas trop mal pour faire un couteau,
surtout si on peut aider avec une trempe cryo.
Selon le "Verhoeven" (la Bible métallique du
petit hobbyste, page 28), M
f (fin de transformation de
l'austénite en martensite) se situe entre -50 et -150°C pour
un pur acier carbone à environ 0.5%. Bref un T508 ne peut que
"bénéficier" d'une trempe cryo, je ne vois pas
d'inconvénient. Alors regardons un peu où se situe le
T508 sur le diagramme ternaire Fe-C-Cr qu'on trouve aussi dans le
même ouvrage.

Je vous y ai collé en plus du T508 (valeurs moyennes: C-0.525%,
Cr-8.5%), deux de mes favoris sur le papier, à savoir le
12C27 et mon "number one", l'AEB-L.
Entre les lignes de saturation aux joints de grains à
1000 et 1100°C, on imagine bien que le T508 -en cas de
concentrations maxi (0.55% C et 9% Cr)- se situe sur une ligne vers
1020°C. J'en conclue donc
- que puisque Bonpertuis recommande d'austéniser à
1020°C, le but est de ne former aucun carbure de chrome
- que dans cet état, le T508 devrait très bien
s'affûter
Evidemment je regrette fortement l'absence de molybdène et d'un
poil de vanadium pour garder le grain bien fin. Peut-être
en contient-il? Ce serait trop beau...
Je vous remets
aussi le diagramme ternaire Fe-C-Cr avec 0.8% Mo parce que je l'avais
remis à jour sans le diffuser.

On peut y placer tous les alliages contenant du chrome et un peu de
molybdène comme
- X55CrMoV14 (présent dans les couteaux Suisse de chez
Victorinox)
- 8Cr13MoV dans la vaste majorité des bons couteaux Chinois de
chez SRM, Ganzo, Bee etc
- D2 (même en austénisant à 1100°C, voyez la
quantité de carbures restant! Voilà pourquoi sa
résistance à l'usure est si elevée!)
- A2
- J'ai mis les 3V, VG10, S30V et Elmax pour référence
mais leur
taux élevé de vanadium ou la présence de cobalt
les rend un peu hors contexte sur ce diagramme
- Comme le 12C27 et l'AEB-L ne contiennent aucun Mo, ils ne seraient
pas à la bonne place ici (même si les différences
entre les deux diagrammes sont faibles)
J'ai fini par
remettre ma commande d'acier à plus tard. Pour contenir les prix
(à cause du port), il faudrait que j'en prenne plus qu'à
mon habitude. je vais y réfléchir. J'ai ensuite
continué à travailler sur divers variantes de
"l'Alluviaq". Une version 2.0, 2.1, 3.0 et 3.1. La version 3.2 est si
différente que je crois pouvoir en faire un autre couteau . Hop
un coup d'oeil sur ma liste de cours d'eau du Québec: ce
sera le "Borel" alors!
Que je vous explique un peu le raisonnement: je
reste dans une bande de 24 mm (vous avez compris pourquoi). Lorsque
qu'on tient "l'Alluviaq" en main, on a l'impression que la lame
remonte. Je comprends à présent mieux la raison
d'être des "drop point". Bref Si je case un profil "drop point"
dans la bande de 24 mm de largeur, le dessin s'affine davantage. Pour
retrouver une certaine harmonie esthétique il faut donc que je
raccourcisse le couteau. Plus court en main, j'ai changé la
forme arrière du manche. Et voilà. Mais le dessin me fait
penser à quelque chose de déjà vu mais je ne sais
pas quoi. Bon on va laisser mijoter encore un peu.
Action! En début d'après-midi j'ai
attaqué le façonnage du contour du "Bédard". J'ai
à nouveau pété mes 4 bandes de 40 que j'avais
recollées. Je n'ai plus aucune bande neuve. Je me suis rabattu
sur de vieilles bandes. Il m'a fallu 2h30 de travail avec mon petit
combiné pour
- façonner le contour jusqu'à P400
- tailler les émoutures jusqu'à P400 (en plus je ne
m'améliore pas: la pointe n'est toujours pas au milieu, le
tranchant est plus épais dans la partie arrondie - bon c'est
"géométriquement" normal, mais j'ai du mal à
corriger cela à main levée)
- faire les stries d'appui du pouce
- arrondir le dos de la lame
- poncer le manche à P40 (meilleure accroche de la colle)
- poncer le ricasso devant la future garde à P400

J'enrage de ne pouvoir mettre isatis.coutellerie.free.fr en ligne.
Devrai-je essayer avec un autre hébergeur?
La roulette du
tendeur de bande de mon combiné ne tourne plus vraiment rond.
Commence à clamser le biniou. Je crois que je ferai mieux de me
trouver un vrai backstand de coutelier si je poursuis dans mon hobby.
Et si je tentais de vendre sur ce site quelques couteaux de ma
fabrication pour en amortir le coût?
Je viens juste de vérifier l'existence de mes
pages persos sous Free: ça marche enfin! Internénette, me
voilà!
14-JAN-2013
Voilà plusieurs semaines que je songe
à la gravure chimique pour marquer mes lames. C'est une
technique somme toute faisable avec pas mal de moyen du bord. Mon plus
gros problème c'était le stencil jusqu'à ce que je
trouve enfin une solution sur le Net, enfin presque.
Flashback: la gravure électrochimique
consiste à faire passer du courant à travers un
électrolyte en contact avec la lame. De cette façon le
métal est rongé. Pour diriger le courant il faut masquer
la partie que l'on veut protéger. Avec un courant continu, on
enlève du métal. Avec du courant alternatif on
enlève du métal puis on le renvoie, etc. Cela permet de
donner une couleur noire à la gravure. Une alimentation en 9V
semble suffire. L'électrolyte peut être de la simple eau
salée. Reste le masque, le patron, le stencil quoi!
Le petit texte que je veux graver ne peut être
découper proprement dans un "masque" car trop petit. On peut
aussi recouvrir la surface à protéger de vernis à
ongles et graver le texte à main levée avec une aiguille,
en grattant localement le vernis. Mais moi je voulais un truc
très propre. Reste le vrai stencil que certaines
sociétés peuvent faire. Là il s'agit d'une
très fine grille qu'on "débouche" chimiquement à
l'endroit où l'on veut le texte, dessin etc.
Mais hier sur YouTube, à force de chercher,
je suis tombé sur une video australienne. Et là c'est le
coup de génie! Enfin je ne sais pas qui a trouvé cela,
mais c'est tout bonnement génial! J'esssplique...
- on fait son logo au PC, tout ce qu'on veut. Pour moi une petite
tête de renard symbolisée, les lettres IMC et XC75 par
exemple en fonction de l'acier
- on tourne le texte selon un axe vertical (comme dans un miroir) et on
passe le tout en négatif (video inverse qu'on disait dans les
années Hebdogiciel, l'HHHEEEEBDO!)
- et là ça devient terrible: on imprime au laser ou
à la photocopieuse (l'important c'est que l'encre soit du Toner,
un plastique noir en poudre thermofusible) sur un papier de type
catalogue c'est-à-dire super fin et avec une finition
satinée ou brillante
- on découpe l'impression et on l'applique au fer à
repasser sur la lame: le Toner fond à nouveau et colle à
la lame
- on élimine le papier en le gorgeant d'eau puis en le pelant
délicatement au doigt
- reste le stencil sur la lame TADAAAA!
- et après on grave.
Bref j'ai tenté le coup ce soir. Je n'ai pas
réussi. Pas encore...
- Mon rectangle de video inverse est trop grand.
- j'ai pris un couteau déjà fini (le Patron)
-> j'avais oublié que je l'avais
protégé de la corrosion avec de la cire auto: ça
colle super mal. Acétone, nouvel essai
-> à cause du manche je n'arrive pas
à exercer localement suffisamment de pression sur le fer, qui
même au maxi semble un poil trop froid
-> le papier que j'ai trouvé ne semble pas
idéal non plus: faut-il quelquechose de plus fin ou de plus gros
et plus "glossy"?
Mais ça à l'air possible:

Après mon troisième et dernier essai de la soirée.
Je continue encore les essais avant de laisser tomber.
Avouez que c'est génial ce truc!
15-JAN-2013
Je ne sais pas si je vous l'ai déjà
dit mais ma boîte imprime des encres conductrices sur des films
plastiques. C'est ainsi que nous faisons des capteurs de 0.4 mm
d'épaisseur. Bref le coeur du métier c'est imprimeur. Et
il se trouve qu'à l'usine, au process (moi ch'ui plutôt la
prod tendance fabrication) j'ai un vieux collègue
français, noyé au milieu des Allemands qui cumule au
moins 20 ans d'imprimerie. Pour ne rien gâcher, il s'appelle
Olivier comme moi et je mange souvent avec lui vu qu'on est peu
à pratiquer la langue de Molière.
Bref notre autre olive est un technicien fort
cultivé en de nombreux domaines, surtout que le bonhomme
à de nombreux hobby: modèles radio commandés,
électronique et j'en passe. Comme il n'est jamais avare pour
partager ses connaissances, après avoir rédigé le
paragarphe ci-dessus hier soir, j'ai songé que je lui parlerai
de mes petits essais.
Alors apparemment le truc de l'imprimante laser et
du transfert à chaud c'est archi connu, mais surtout pour les
électroniciens amateurs. Notre bonhomme par exemple fait tous
ses circuits imprimés ainsi, gardeant de vieux catalogues, en
poussant le noir à fond sur une imprimante dont la cartouche est
récente..
Donc on a parlé papier et température.
Mon papier n'est pas assez glacé peut-être, mais le plus
gros facteur c'est la température et la pression. Selon son
expérience le fer à repasser à toc c'est tout
juste suffisant. Lui travaille à 200°C avec son
système maison. Il me recommande aussi d'interposer une sorte de
patin mou afin de bien avoir la pression sur le logo si d'aventure tout
n'est pas parfaitement plan.
Bref nouveau papier, nouvel essai ce soir en
appuyant fort et longtemps avec le fer le plus chaud possible. J'ai
songé à chauffer un petit morceau d'alu mais je n'avais
rien sous la main. Par exemple on peut se bricoler quelque chose avec
un fer à souder dont la panne serait de la taille du logo. Voici
le résultat du seul essai:

Et oui pas mal du tout! Le museau du renard et le bas du X c'est moi
avec une aiguille. L'endroit ne
se dégageait pas. Le plus simple est de prendre un lettrage plus
épais pour l'acier et de remonter un peu
le museau. Pour info, "IMC" fait 3.5 mm de haut et "XC75", 2.5.
16-JAN-2013
J'ai grossi le lettrage de l'acier et
déplacé les yeux et la truffe du renard vers
l'intérieur afin d'augmenter la distance entre eux et les bords.
Impression, découpage et tentative de transfert. Le fer à
repasser étant en service, j'ai dû m'y reprendre à
3 fois. Il semble que lorsque ce dernier contient de l'eau, le fer
n'est pas aussi chaud et la vapeur ramollit le papier. Je me suis
aidé avec un petit plat d'aluminium chauffé à la
lampe à souder.
Le papier davantage glacé s'ôte plus
mal sous l'eau. C'est peut-être aussi dû à la
température cette fois trop élevée du morceau
d'alu. En tout état de cause, j'ai dû retirer à
l'aiguille de petits morceaux de fibres de papier pris à
l'extrémité du "5" et dans une oreille du renard. Mais le
négatif était net. Je l'ai donc masqué sur les
bords avec du ruban adhésif d'électricien. J'ai aussi
parfait l'étanchéité avec du vernis à ongle
comme recommandé par l'auteur australien.
Puis avec ma petite alimentation continue
universelle 1.5-12V, j'ai mis le couteau au plus et un coton-tige
imbibé d'eau salée au moins (avec une pince croco). La
solution d'eau salée était saturée en sel. Il en
faut très peu. Transfo sur 12 V, ça n'a d'abord rien
donné. Faux contact? J'ai bougé la pince sur la lame et
là j'ai vu petit à petit les lettres noircir. J'ai alors
esssayé avec 9 V (car le transfo met alors 1100 mA à
disposition au lieu de 1000 à 12 V) et la réaction
était beaucoup plus rapide. On voit, sent et entend une petite
effervescence tandis que le coton tige noircit rapidement.
Comme je voulais une gravure profonde j'ai
tamponné régulièrement la surface au moins 3
minutes au lieu des 3 petits passages (30 secondes?) de l'Australien
dans sa video. Ce fut peut-être la seule erreur. En effet un peu
de métal est également parti sous la partie
protégée par le Toner. Ce dernier ne doit pas former une
couche absolument étanche. Ce faisant un bord du ruban
adhésif s'est aussi décollé sans que je m'en
aperçoive. La solution saline avec la fée
électricité ont alors aussi légèrement
attaqué les bords du cadre de Toner. Nettoyage final à
l'acétone.

Les petits piqûres sur la zone protégée et au bord
droit de l'image la zone où le ruban adhésif s'est
soulevé. Mais avouez qu'avec les moyens du bord ce n'est pas
trop mal...
17-JAN-2013
Aujourd'hui le collègue m'a rendu le
"Barnoin". Il a juste découpé partiellement un petit
sanglier. Comme je le craignais les fibres en coton qui
dépassent des couches de résine ont absorbé un peu
de sang. Le manche est donc un peu tâché. J'ai
proposé qu'il le garde encore mais il ne veut pas transporter
plus de 2 couteaux: un grand avec au moins 20 cm de lame pour atteindre
les poumons d'un sanglier et un petit pliant pour la découpe.
Sinon il le trouve très bien...
Le soir j'ai percé les trous
d'allègement dans le manche du futur "Borel". Je vais encore
tenter de faire retirer de petits morceaux à la fraiseuse par
mon collègue de travail de l'autre fois.
Je songe de plus en plus à acheter un
backstand pour tailler mes lames. Outre les modèles
américains quasiment non importables et coûtent un bras,
il reste
- le très sérieux modèle de Paulo Simoes à
partir de 2000 EUR
- les modèles en profilés alu de Wolf Borger (en 380
V!!!) que je trouve déjà trop cher
- le radiusmaster d'Australie (c'est loin l'Australie...) hors de prix
et en plus aux bandes de longueur absolument pas standard
- et un modèle cité par mon correspondant de Nouvelle
Calédonie.
C'est chez ce dernier fournisseur que j'ai envoyé
aujourd'hui des questions... En italien avec l'aide d'un
collègue de travail dudit pays et de Google Translate. Bon euh
c'est pas donné non plus si on prend le modèle le plus
complet mais c'est de loin ce qu'il y a de meilleur marché:
moteur 2 CV 220V, variateur dans les deux sens de rotation, roue de 250
mm, table, petites roues pour les encoches, capot (!), peinture poudre
epoxy et le tout super bien léché. Pour sûr du
très beau matos. Vais-je casser la tirelire???
Et pour finir j'ai reçu ma petite commande de
matos pour manche avec en cadeau un morceau de bois dense, très
veiné et inconnu.

Poirier, buis, olivier, zebrano et peut-être du
cocobolo ou du bois de violette.
Fibres noire et rouge, G10 orange et noir-bleu, résine acrylique
bleue noire avec filets rouge blanc.
Me suis amusé à mesurer les densités: ici
l'olivier est plus dense que le buis, contrairement à ce qui est
dans les livres. Contiennent-ils de l'eau, la densité* varie
t-elle entre le coeur et l'aubier (sans doute),
mais bon l'olivier est donné pour 850 g/dm
3 et ici il
est à 1050 tandis que le buis devrait être à
1100 et il ne fait "que" 850. Poirier et zebrano sont eux dans les
clous.
* Souvenir scolaire: ce me semble que
la densité est un nombre adimensionnel tandis qu'on parle de
masse volumique lorsqu'on y claque des unités derrière.
L'Education Nationale ne me tiendra pas rigueur je l'espère de
malmener les deux.
18-JAN-2013
J'ai écrit au fournisseur de bois pour lui
demander quel était le bois que j'ai reçu en cadeau.
Très gentiment, il m'a demandé une photo et sa
réponse fut qu'il hésite entre cocobolo et bois de
violette. J'ai corrigé le texte dans la photo ci-dessus. Selon
lui si les reflets sont plus orangés c'est du cocobolo, si c'est
plus violet c'est du bois de violette. Les reflets sont ici clairement
orangés. Par contre il a des fissures ce qui est plus
caractéristique du bois de violette, très "fendif". Pour
finir la masse volumique mesurée est à 1053 g/dm
3.
Cocobolo 1000 à 1200, bois de violette 900. Mais lorsqu'on voit
que mon morceua d'olivier est à 1050 pour 850 "in ze book", on
reste perplexe. Bon alors basé sur les reflets, on part sur
cocobolo à 70% et bois de violette à 30%.
19-JAN-2013
En matinée j'ai attaqué la gravure de
"l'Alluviaq". Comme l'étui kydex a rayé la lame j'ai
d'abord repris les deux faces au P180, 220, 320, 400, 500, 600, 800,
1000, 1200, 2500 et 4000. J'ai insisté sur la face du logo
frappé afin d'essayer de l'effacer. "T7Mo" est parti mais on
devine encore le "M" dans "IMC". Auparavant j'avais laissé la
lame "brute" de P400 du combiné puisque je comptais m'en servir
et qu'un poli miroir aurait été ruiné dès
les premiers usages. Travail inutile donc. Néanmoins ce fut une
bonne façon de tester à nouveau l'aptitude au polissage
du T7Mo. Je dirais que c'est du même ordre que l'XC75. Un bon
résultat s'obtient assez facilement. En comparaison, le D2 c'est
du cochonium avec quasi impossibilité (pour moi) d'obtenir un
poli miroir.
J'ai dû m'y reprendre à deux fois avant
de réussir à transférer mon logo. Vernis à
ongle en premier, masquage au ruban adhésif d'électricien
ensuite. Toujours avec 9 V (et 1100 mA dispo au maximum). Cette
fois j'ai à peine mouillé le coton-tige. Le T7Mo ne
noircit pas mais jaunit temporairement avant de redevenir gris
métal. J'ai moins insisté qu'avec l'XC75 du "Patron".
C'est mieux...

Petit logo avec "IMC" en 3 mm et "T7Mo" en 2.5. On devine le "M"
restant de la lettre à frapper.
Toujours des piqûres parasites... Il faudrait que je puisse
augmenter l'épaisseur de Toner. Et pour le
transfert à chaud, il faut également une solution plus
efficace. Quant au papier, il est tellement glacé
qu'il boit très mal l'eau pour le retrait. Arriverai-je un jour
à un résultat digne d'un stencil?
J'ai
nettoyé l'étui kydex de "l'Alluviaq" à grande eau
et après séchage, j'ai enduit la lame de WD40 avant de
l'enfiler. Peine perdue les 3 rayures du côté logo et la
seule de l'autre côté sont déjà de retour.
Tant pis, c'est un couteau qui doit servir, pas une pièce de
musée. Je dois avouer que je le trouve très réussi
cet "Alluviaq" depuis que je le porte en EDC. Le gros
inconvénient c'est l'encombrement puisque c'est un fixe et que
je ne vis pas dans la jungle. Il me gêne au cou, dans la poche
avant, dans la poche arrière ou dans les poches "cargo" au
niveau des cuisses sur un de mes pantalons.
C'est pour cela que le "Borel" est né. Plus
court avec 165 mm au lieu de 177, les encoches pour les mains
sont plus généreuses afin d'améliorer la prise et
le confort, le manche sera évidé davantage, les
plaquettes seront plus fines (G10 orange de 3.2 mm avec fibre noire), 3
rivets et un tube passage dragonne, tous en alu. Toujours en T7Mo de 3
mm, la lame fera 70 mm et sa forme, bien que proche de "l'Alluviaq"
(Mike Snody la baptise "utility spear point"), sera un classique "drop
point" de type couteau de chasse. Avec 12 mm de moins et un net gain de
poids espéré, on verra ce que ça donne en EDC.
20-JAN-2013
Neige et verglas. J'ai de nouveaux projet de
couteaux plein la tête. C'est horrible je n'ai pas fini les 2..3
courants que je songe déjà au suivant. Ça devient
carrément chiant, au secours! Un p'tit Borel en damas inox avec
un manche en bois prenant en sandwich la semelle rapportée,
façon manche japonais? Bon faut que je me calme...
J'ai profité de l'après-midi pour
casser davantage les angles des plaquettes du "Patron". Ensuite j'ai
rapidement poli à la main l'ensemble du couteau jusqu'à
P2500. Le but était surtout de nettoyer la lame qui
s'était un eu patinée depuis les tentatives de gravure
(eau salée...). J'ai fini avec le disque à polir et la
pâte 2 microns. Et 3 bonnes couches de cire auto. Il est à
présent plus agréable en main. Le fil de l'étui a
été coupé (par le couteau). Pour ce genre de
couteau plus grand, le cuir de siège auto ne convient absolument
pas. trop souple, trop fin, trop doux. Avec l'envie et le temps
peut-être lui en ferai-je un plus épais avec le cuir de
mon vieux cartable marron.
21-JAN-2013
J'ai tenté de commander des bandes abrasives
aux Etats-Unis ainsi qu'un peu de Kydex. On va voir ce que cela donne
côté douane et frais de port. Ce sera la surprise.
22-JAN-2013
Je vais mettre un coup d'accélérateur
pour la production de couteaux en 2013. Je succombe à ma passion
coutelière. Peut-être me lasserai-je dans un an mais avant
de redescendre de la montagne, faut déjà y monter.
J'ai commandé en ligne du cuir et de
quoi faire des étuis ainsi qu'un peu de ferraille, un petit
morceau d'AEB-L de 30 X 3.5 [mm] pour enfin voir comment il se comporte
et un petit morceau de damas inox en métallurgie des poudres de
32 X 2.5 [mm], issu de déstockage. J'espère sortir de ce
dernier trois lames, ce qui fera un peu moins mal à la gueule
côté finance. Pour info, le damas en question est vendu
à plus de 430 EUR le mètre en temps normal.
Au courrier il y avait mon thermomètre
d'amateur avec 4 sondes de type K venant de Hong-Kong. Pas de pile 9 V.
Le but est d'avoir une seconde source de mesure de la
température dans le four de trempe. Je tacherai de
vérifier sa précision au labo de métrologie de la
boîte ce jeudi (jusqu'à 600°C). Pourvu qu'il soit plus
précis ou au moins plus linéaire dans l'erreur que la
sonde actuelle sur le four.
23-JAN-2013
Aujourd'hui j'ai cassé la tire-lire. J'ai
fait un virement en Italie afin de payer la commande d'un "backstand"
de pro: moteur 2 CV avec variateur et inverseur, capot, roues de 250,
40 et 25 mm, divers plateaux et bras pour bandes de 50 X 1800 [mm] ou
plutôt 2" X 72" (la taille la plus courante au monde mais bien
sûr pas en France ni en Allemagne où règne les 50 X
2000 [mm]). J'ai aussi acheté une pile 9 V afin d'essayer mon
thermomètre digital chinois. Bonne nouvelle: il fonctionne. Il
peut mesurer deux températures T1 et T2 en °C, °F et K
et aussi affiché T1-T2. En plaçant les deux sondes au
même endroit, T1-T2 indique 0.0°C ce qui est plutôt
encourageant pour la suite.
24-JAN-2013
Bon ben récapitulons: j'ai de quoi faire des
manches, des intercalaires, des rivets, de la colle et ... Merde j'ai
plus d'ferraille moi! Allez hop 3 m de T7Mo et 1 m de T508 pour
essayer. J'vous raconte pas l'état du compte en banque. Bon on
s'en fout. Lorsque Giscard, Mitterand, Chirac et Sarkozy et leur
gouvernements respectifs ont passé la dette de la France de 80
à 1800 milliards en 30 ans, personne ne les a expulsé ou
foutu en tôle. Par contre moi si je ne paie pas les
mensualités de la bicoque, allez zou, saisie et hop sous les
ponts. Ça vous apprendra à avoir un hobby au lieu de
bosser, fainéant!
Bon dans un registre plus scientifique, j'ai
profité des instruments du labo de métrologie de la
boîte pour vérifier mon thermomètre chinois. J'ai
baptisé une des sondes I et l'autre II. La I sur l'entrée
1 et la II sur la 2. Ça va bien au début mais
après c'est la débandade.

Dans le fond un four de calibration de sondes de température.
four |
sonde I sur entrée 1 |
|
sonde II sur entrée 2 |
|
[°C] |
|
100,0 |
100,8 |
100,9597 |
100,3 |
101,8423 |
200,0 |
200,8 |
198,2597 |
199,6 |
201,2923 |
300,0 |
299,7 |
295,5597 |
298,2 |
300,7423 |
400,0 |
384,5 |
392,8597 |
407,7 |
400,1923 |
500,0 |
485,3 |
490,1597 |
506,8 |
499,6423 |
601,2 |
595,4 |
588,6273 |
591,5 |
600,2857 |
1100,0 |
|
1073,9597 |
|
1096,3423 |
Les
troisième et cinquième colonnes sont les résultats
théoriques de la linéarisation des courbes
mesurées. Bref à 1100°C, l'écart sera de
l'ordre de 26 et 4 °C (peut-être...). En tout cas la sonde II
sur l'entrée 2 semble bien meilleure. Les
extrémités en plastique des sondes ont foudu ce qui a eu
pour effet de dégager des odeurs malsaines dans le labo et de
provoquer le couroux des collègues. Aie... Pas question de
laisser la sonde en permanence dans le four donc. Avec le corps en inox
qui conduira tôt ou tard la chaleur vers la sortie à
travers la paroi, l'extrémité va se refaire la malle.
Avant de partir, le collègue
métrologue me dit qu'il a aussi une "machine" pour
vérifier le thermomètre seul. Ah bon?

Le gros machin envoi le signal quasi parfait d'un thermocouple de type
K à la température choisie.
simulateur de sonde |
sur entrée 1
|
sur entrée 2
|
[°C] |
-40,0 |
-38,4 |
-38,3 |
600,0 |
601,5 |
601,2 |
800,0 |
801,1 |
800,8 |
1000,0 |
1000,9 |
1000,5 |
1100,0 |
1100,8 |
1100,6 |
1300,0 |
1300,2 |
1300,3 |
Et le biniou seul
est super bon, surtout en haut! Bref si j'avais pour une fois un bon
thermocouple de type K, je pourrai être sûr de ma
température.
27-JAN-2013
Bon ben ce sera un week-end sans activité.
Aucune des 5 commandes que j'ai dans la nature n'est arrivée.
J'ai ressorti un vieux projet. Un BK-14 avec un manche d'Izula II. J'ai
bricolé le dessin et il en est ressorti un couteau comme on en
voit des dizaines aux USA. Rien de bien nouveau quoi. Mais je vais
peut-être le faire avec du T508, pour essayer cet acier.
Sinon devant le prix des rivets mosaïque, j'ai
bien envie d'essayer d'en faire un ou deux moi. Le contenu sera
fonction de ce que je trouverai, donc facile y a pas à se
tracasser. Par contre quelle couleur dois-je prendre pour le reste du
volume? Bleu, rouge, noir, blanc? Peut-être celle de
l'intercalaire pour faire rappel? Hier en me baladant dans un magasin
"Cultura" j'y ai vu des pigments pour artiste peintre et un tas
d'autres produits chimiques interessants dont nous reparlerons dans une
page spécifique (d'ici six mois, hein vous n'êtes pas
pressés).
Bon allez je vais remettre le site à jour et
peut-être tâcher de mettre le câblage du four de
trempe dans une petite boîte de commande, depuis kle temps que
ça traine ça. J'suis une vraie loque aujourd'hui.
[...]after ze update of the site, our
ham fisted hero[...]
Tiens suis de retour du garage où ça
caille. Bon j'ai attaqué le boîtier de la commande du four
(planification et découpage). J'en garde pour lundi
(perçage taraudage), mardi (sciage+collage) et mercredi
(cablage). Jeudi soir ça devrait être fini.