Coutellerie


"Never go anywhere without a knife"


18 ou 20 ou Retour à la page d'accueil


10-JUN-2013

   En rentrant du boulot j'ai continué la fabrication d'un étui en cuir pour le dernier "Borel II" à plaquettes en buis: collage du martyr, couture du passant de ceinture... J'ai d'ailleurs pris des photos et décidé d'en faire une page façon tutoriel.

    Je me suis souvenu qu'on m'avait donné une plinthe en noyer. C'est avec ce bois que j'ai décidé de faire le manche du couteau à pissenlits. Coup de scie et ponçage à plat. Las, la semelle du couteau n'est pas plane! Ça demanderait des heures de ponçage à la main pour le rectifier. Pas possible vu l'état et la destination du biniou. J'ai donc décidé d'y adjoindre un intercalaire vert et que de l'époxy en couche épaisse ferait le joint. Pour ce soir j'ai donc mis les plaquettes sous presse avec la fibre intercalaire.


11-JUN-2013

    J'ai fait des chanfreins à l'avant des plaquettes de noyer pour le couteau à pissenlits. J'ai creusé le chanfrein qui sera côté pouce pour pouvoir le recevoir. Puis j'ai collé cette plaquette. En parallèle j'ai continué l'étui pour le "Borel II" à manche en buis. J'aurai pu le finir mais il était tard. J'en ai gardé un peu pour demain.


12-JUN-2013

    N'ai rien fait aujourd'hui, pas eu le temps le soir. Juste perçage de la première plaquette en noyer du couteau à pissenlits avant de coller la seconde. Par contre j'ai enfin trouvé une chute de plan de travail de cuisine afin de me construire une presse à micarta comme celle de l'Américain Guy Noble. Comble de l'ironie, il y avait aussi une tôle dans la poubelle de l'usine (panneau d'armoire?). Je vais enfin pouvoir tenter mon projet de brasage de réservoir de groupe électrogène. Rien à voir avec la coutellerie mais suis tellement content qu'il faut bien que je l'écrive quelque part.


13-JUN-2013

    J'ai fini de coudre l'étui. Il est humide pour lui donner sa forme finale. Le cuir est un peu juste pour le manche. En cas de récidive il faudra prévoir un peu plus large au niveau du manche.


14-JUN-2013

    En rentrant chez moi, j'ai ciré l'étui en cuir du "Borel II" à plaquettes en buis achevé le week-end dernier. Puis j'ai contre-percé la seconde plaquette du couteau à pissenlits. Ensuite j'y ai collé les rivets alu. Dans la foulé j'ai sorti les outils et après sciage, perçage et collage, j'ai fabriqué la presse à micarta selon Guy Noble avec la chute de plan de travail de cuisine glanée cette semaine. Je tacherai de vous la montrer dans une page dédiée que j'espère créer lors de la prochaine campagne de fabrication de micarta sur base jean/toile Denim. Je compte refaire quelques couteaux à manche en jean.


16-JUN-2013

    Quelle tanche! J'ai réussi à percer mon dernier étui en cuir avec le couteau himself. Ça prouve surtout qu'il était trop juste. Que cela me serce de leçon! L'après-midi j'ai grossièrement façonné le manche du couteau à pissenlits. C'est plutôt joli le noyer. J'ai finalement filtré mon ersatz de CCL avec un bas, puis j'ai fait pareil avec le durcisseur de cuir. J'ai tout de suite essayé mon ersatz sur le manche en noyer (avec l'huile de lin d'origine du kit CCL). Le résultat semble similaire au produit original.


La lame est creuse d'un côté, bombée de l'autre, affûtée grossièrement sur les deux tranchants. Devant une "fourche". L'idée c'est de planter vers
la racine du pissenlit, puis de tourner autour pour extraire un maximum de racines. La photo rend mal le brillant du manche avec mon ersatz de CCL.


17-JUN-2013

    Le soir j'ai continué à filtrer mon ersatz de CCL: d'abord par prélèvement de la partie haute (légère) puis au travers un filtre à café. Comme je m'y attendais, ça a foiré dans les grandes lignes. Et comme il faut avancer, j'ai poli mon dernier "Borel II" à 400 seulement avec une sorte de tiré de long" mat, puis j'ai gravé le logo. Il va à présent attendre la prochaine production de micarta sur base jean et je vais passer au prochain couteau.


18-JUN-2013: très connue, la pelle du 18 juin en moto...

    Il fait trop chaud pour travailler. J'ai juste encore bricolé l'ersatz de CCL en essayant de récupérer davantage de vernis filtré.


19-JUN-2013

    J'ai affûté "à froid" le dernier "Borel II" pour le ranger en attendant son manche. J'ai encore bricolé le reste filtré de mon ersatz de vernis CCL. Puis j'ai coupé à la scie des morceaux de nacre et d'os de chameau dans mes chutes afin de commencer le manche de mon prochain projet, le "Champlain" sur base de lame Lauri PT77 de style couteau de cou à la Murray Carter.


20-JUN-2013

    J'ai poncé les divers morceaux de nacre, os de chameau et olivier à plat sur le miroir au P40, 80 puis 120 (sauf l'olivier; arrêt à 80). Ensuite j'ai essayé de mettre à plat et à angle droit les chants de nacre et d'os qui viendront en contact. Très difficile à la main. Par contre j'ai découvert (et je suppose que c'est un truc que bien des coutelliers connaissent) que si on ponce les deux faces en même temps en appuyant les grandes faces planes les unes sur les autres, les chants prennent des angles supplémentaires (leur somme est de 180°; pour 90° on dit complémentaire je crois). Donc même si on n'est pas pile à 90°, on aura tout de même quelque chsoe de jointif. Pas sûr que je sois très clair...

    Ensuite j'ai mis les deux morceaux d'os à la même longueur (toujours à la main) et on recommence avec l'olivier. Restera plus qu'à coller tout cela. Pour aujourd'hui ça suffira.


Demain on colle sur un intercalaire noir après dégrossissage des formes


21-JUN-2013

    En rentrant j'ai collé les plaquettes à l'époxy sur la fibre intercalaire noire de 0.8 mm. Calages/serrages divers et on espère que ça ira. J'ai aussi dû percer des trous additionnels dans la soie du Lauri pour une répartition plus harmonieuse/esthétique des rivets (tout en assurant la résistance au cisaillement). En attendant on dirait plutôt un gruyère.


A plat sur miroir et serrage latéral léger sans toucher le bourrelet de colle...


22-JUN-2013

    J'ai commencé par retailler le dos (en drop point) puis l'émouture du Lauri PT77 en matinée. Plus difficile que d'habitude, ça commençait à bien foirer. D'un côté j'ai "réussi" une émouture plate et de l'autre elle serait plutôt convexe. Beaucoup de refroidissement même si avec une bande neuve de 40, cela ne semblait pas chauffer beaucoup.

    L'après midi j'ai continué au back autant que je pouvais. Bon ben ce sera plat d'un côté, convexe de l'autre. Après tout ça fera un genre. Je ferai la finition à la maison. J'ai alors sorti les plaquettes des presses pour les dégrossir un peu. Une des parties en nacre a alors subi une sorte de "décollement" peu esthétique doublé de la présence de certains trous dans la matière. Comment rattraper cela? C'est juste au ricasso. Colle cyano, bouchage à l'époxy? Application d'un placage?




24-JUN-2013

    Le soir pendant 1 heure et quart, j'ai poli à la main les émoutures et le dos du Lauri PT77. Bien que cela m'ait semblé long, ce le fut moins que d'habitude. La faute à avoir longuement insisté au back pour sortit un maximum de stries profondes. Faut bien apprendre de ses erreurs. Mais il en restait encore quelques unes et à 63 HRc ça reste consommateur de temps, d'abrasif et d'énergie. L'émouture plate et le dos se sont contentés de P400, 600, 800, 1000, 1200, 1500, 2500 et 4000. L'émouture convexe (la plate ratée quoi) requis de comencer plus bas: P220, 320, 400, 600, 800, 1000, 1200, 1500, 2500 et 4000. J'ai tout fini au disque et à la pâte 2 microns. C'est sans doute ma lame la plus proche d'un poli miroir pour le moment. La ligne de trempe (progressive) est encore légèrement visible et la partie à 63 HRc semble plus lisse que l'autre (finesse de grains? Densité de la martensite?).

    Comme il me restait du temps j'ai tracé les contours des prochains couteaux sur des plats de T7Mo et de T508: deux nouveaux (""Borel IV" et "Buron Ultra-Slim") et des revenants avec deux "M(a)ousse" et trois "Brochant". Samedi soir à la tradtionnelles "fête des voisins", en faisant le foufou sur la piste j'ai laisser choir mon "Borel II" prototype qui me sert d'EDC. Le G10 orange du manche a pris deux petits coups ainsi que le kydex de l'étui. Rien de méchant.

    J'ai observé à la loupe le tranchant que j'avais repasser au cuir hier soir devant la télé. Les premiers 5 millimètres du côté de la pointe rappelle plutôt une micro scie et le long du fil il y a deux endroits où il manque un miniscule (mais alors vraiment minuscule) morceau de métal. bref ça casse, ça ne plie pas. Preuve que c'est vraiment dur à cet endroit. Comment est-ce arrivé? Lors de mes nombreux usages (sans doute), mon TTH qui serait pourri ou mon demi-angle au sommet trop optimiste?

    Je vais repasser le fil à la pierre de coticule pour l'avoir aussi continu que possible et polir le tout au cuir. J'ai aussi commandé des pâtes à polir sur le Net.


25-JUN-2013

    Malgré le spectacle de fin d'année de ma fille à 20h00 et une visite de client à l'usine aujourd'hui (celui avec une étoile sur le capot) ayant comme guide votre serviteur endimanché, j'ai réussi en rentrant à graver en vitesse la lame du Lauri PT77 et à réaffûter mon EDC.

    L'acier du Lauri (C-0.81_Mn-0.56_Si-0.35_Cr-0.54_V-0.161_P-0.01_S-0.004) prend une couleur noire à la gravure (toujours 9V, eau salée et coton-tige) qui masque les lettres contrairement au T7Mo qui les jaunit (avant de se rééclaircir tout seul). Mais la gravure est bien ressortie.

    Quand à mon "Borel II" de poche, de légères passes sur la pierre de coticule belge ont suffit à redonner un fil bien continu. Un petit coup de cuir par dessus et c'est à nouveau un rasoir. Nickel quoi. Malgré cela la loupe montre des micro rayures sur le tranchant. Peut-être qu'avec les futures pates à polir je pourrai améliorer cela. Il a fallu plus de temps pour sortir et ranger le matos que pour affûter. Suis content. C'est idiot mais suis content. Roscoe il est content.


26-JUN-2013

    J'ai reçu les pâtes à polir au courrier. La rose (tube rouge) est pour les gros défauts avec des particules de 6.5 µm. La verte est à 3 µm pour les travaux moyens. L'orange est à 0.1 µm pour des super finitions. La blanche est à 0.3 µm. Je l'ai prise parce qu'elle n'augmentait pas vraiment la facture (de l'ordre de 3 EUR) pour des frais de port inchangés.


Marque française Luxor, utilisée surtout en bijouterie, métaux précieux, semble t-il. Avec les frais
de port c'est environ 6 EUR le bâton. Chacun pèse environ 110 g pour D29 X 80 [mm].


    J'ai continué les plaquettes du "Champlain". Sur l'une d'elles, il semble que le nacre a travaillé car la fissure s'est accentuée. Je les ai percées, puis j'ai travaillé au back la partie avant en les superposant seules (rivets passés dans les trous). L'alignement des différentes matières entre plaquettes gauche et droite ne sera pas parfait je le crains. Un des morceaux d'os de chameau a beaucoup résisté au fôret et s'est bruni (il a brûlé?). J'ai fini par recollé à l'époxy le nacre "éclaté". Si tout va bien je collerai les plaquettes sur la soie demain.

    Sur deux de mes affûtoirs en cuir maison encore vierges, j'ai passé les pâtes 6.5, 3 et 0.1 µm. Puis j'ai affûté mon EDC "Borel II" avec observations à la loupe. La pâte rose est très efficace pour enlever les rayures sur le tranchant. Sauf au talon de la lame et à la pointe, elles ont pratiquement disparu. Surface très lisses La pâte verte transforme tout cela en un miroir. Après son passage la surface se poli encore un peu mais elle devient surtout très brillante. Avec la pâte orange je ne vois aucune différence à la loupe mais sur le cuir la lame glisse comme s'il n'y avait aucune pâte. Sans doute enlève t-elle si peu de matière que la résistance due au frottement est infinitésimale. A la coupe du papier je trouve que c'est moins bien qu'hier après la coticule belge et la pâte 2 µm. Pour le rasage c'est encore pire. Par contre sur l'ongle le tranchant mord incroyablement. C'est à n'y rien comprendre. Bon ça suffira bien en EDC de toute façon.


27-JUN-2013

    Pas le temps de coller ce soir, ma fille est malade. C'est surtout qu'il faudrait que je reprenne les faces avant des plaquettes avant collage. je vais en profiter pour boucher d'autres petits trous dans le nacre. D'ailleurs dans 3 mois c'est le SICAC. J'ai reçu mes billets de TGV aujourd'hui au courrier. Un plouc à Paris, seconde édition.

    Concernant la pâte orange 0.1 µm, elle n'est pas vraiment destinée aux aciers mais aux métaus plus mous. Par contre c'est le cas de la pâte blanche à 0.3 µm. J'ai donc enduit un cuir avec cette pâte avant de l'essayer à nouveau sur mon "Borel II". Cette fois la lame accroche à nouveau un peu plus et le couteau s'est remis à raser... Pas comme je le fantasmerai mais bon, c'est plutôt satisfaisant. Après tout ce n'est pas un rasoir mais un EDC.


28-JUN-2013

    J'ai dû y réfléchir la nuit car... En me levant ce matin j'ai cru comprendre ce qui s'est passé avec le tranchant de mon EDC. Le cuir de mes "strop" expose le côté chair "un peu poilu". Du coup le petit retour élastique du cuir après le tranchant doit généré un tranchant légèrement convexe, ce qui augmente le demi-angle au sommet et expliquerait la perte du tranchant rasoir. Et du coup je comprends pourquoi mon cuir tendu spécial rasoir (de marque Herold) a un cuir tout à fait lisse. Pour sans doute éviter d'arrondir le tranchant. Suis pas sûr d'être super clair mais pour mon prochain passage sur cuir, il faut que je tache de garder un angle bien constant.


En haut l'affûtoir pour rasoir de marque Herold, cuir lisse et tendu. En dessous, à gauche affûtoir
à cuir rugueux collé sur une planche de provenance HM diffusion pour outils de menuisier (fers de
dégauchisseuse), à droite 3 copies moins larges avec cuirs rugueux collés sur les deux faces et de
provenance de sièges automobiles.


    Le soir j'ai fini l'avant des plaquettes du "Champlain" (P400, 800, pâte 40 puis 2 microns) avant de les coller à l'époxy. 5 serre-joints et je devrai pouvoir "couler" la résine entre les plaquettes dès demain matin.


29-JUN-2013

    Dans l'enthousiasme du dégrossissage des plaquettes du "Champlain", j'avais complètement oublié de laisser des bords droits pour faciliter le remplissage de l'interstice. Du coup j'ai rematérialisé ces bords avec de la pâte à modeler de ma fille. J'ai mélangé une bonne quantité de résine époxy à laquelle j'ai adjoint une poudre qu'il me restait d'une vieille résine dite "soudure à froid". La poudre est très fine et sans doute à base de métal car le petit pot est très lourd. Double avantage: teinte uniforme de la résine qui sera visible sur le produit fini et remplissage donc économie d'époxy.


Le couteau a sa face supérieure à peu près horizontale de façon à ce tout l'interstice soit rempli. Mélange dans le cul
d'une canette, parois supplémentaires de moule en pâte à modeler noire, résine et durcisseur BSI, poudre de soudure
à froid Métolux.


    Rebelote vers 22H00 avec l'autre côté du manche. Le volume était plus important et les variations de hauteur aussi. Je ne serai pas étonné de devoir y passer une seconde "couche" d'époxy.


30-JUN-2013

    Lorrain de mon état, France "pays de la bouffe" selon Coluche et bien d'autres, il se trouve qu'hier j'ai refait à l'occasion quelques pommes de terres rôties à la façon de par chez moi. Bon bref avec mon petit couteau d'office bon marché, les patates se foutaient un peu de ma gueule. Au rang de mes quelques projets de couteaux de cuisine est venu s'ajouter dans ma tête, une sorte de petit Santoku pas trop long, pas trop large, truc à tout faire plus ou moins bien. Bon on verra.

    Vers 10h00 j'ai "démoulé" mon "cake". La résistance maximale de l'époxy n'est pas atteinte sur une face mais on peut déjà manipuler le couteau.


Un tel fiasco visuel lorsqu'on n'a pas au moins un coup d'avance.


    Au fait, mon couteau à pissenlits va bien et irait mieux s'il était un poil plus affûté devant. Sur les côtés, cela ne sert quass à rien: fausse bonne idée. Il pourrait être également plus grand: plus de levier et la main serait plus éloignée de certains piquants.

    J'ai tenté un dégrossissage au back en début d'après-midi, histoire de voir où il manque de la résine: sciage de la soie en trop, coupe grossières des rivets et façonnage du même tonneau à la bande de 36 et 100. J'ai percé le trou pour le tube de passage de la dragonne. Après la photo j'ai remis de la résine seule dans le nacre, sur le tube et "poudrée" dans le manche.


Ouais ben y a encore du boulot...


    Pour finir la journée j'ai débité les plats de mes projets suivants: surtout des remakes ou variantes et un petit nouveau.


De haut en bas: un "Brochant", un "Borel IV", un "Buron Ultra Slim", 2 "M(a)ousse"
tous en T508 et 2 "Brochant" en T7Mo.
Il manque sur certains des trous d'allègement pour faire le "pont" de colle entre les
plaquettes.


01-JUL-2013

    J'ai percé tous mes plats. Cette fois j'ai majoré les trous des rivets et tube alu de 0.1 mm pour donc percer à 2.1, 3.3 et 6.1 mm. Le fôret de 6.1 n'y a d'ailleurs pas survécu. Il y a encore une bulles dans une des gouttes d'époxy pour le manche. Tous ces trous m'ayant pris du temps, je n'ai pas retouché au "Champlain" outre le tracé du profil du manche.

    Par contre j'ai encore étudié mon petit Santoku de cuisine dans un plat de 50 mm: pas assez de place pour que les phalanges ne cognent pas la table avant le tranchant de la lame. Soit je choisis un plat plus large, soit je ne fais pas de plate semelle mais seulement une soie partielle, orientée vers le haut.


02-JUL-2013

    Comme les vacances approchent, j'ai commandé un peu de matos pour la cordonnerie/sellerie. Vu que je ne risque pas de tremper avant août, autant parer à certaines éventualités si l'envie de cuir me prenait.

    Pour le reste... Je crois que la combinaison nacre, os de chameau et olivier a un certain potentiel esthétique mais avec une quiche de Lorraine aux commandes... Bref j'ai façonné au back puis à la main le manche du "Champlain". Je suis même allé jusqu'à la pâte à polir de 40 et 2 microns, pour voir, en ethnologue quoi. Le nacre est doux au toucher avec de profonds reflets. Bon je vous montre la succession de catastrophes.


Il reste des trous dans la résine entre les plaquettes. Le nacre se barre en plaques et révèle de gros trous internes. J'ai
malgré mon attention, brûlé un peu d'os et un peu d'olivier. Le morceau d'os à gauche s'est fissuré horizontalement en
partant du rivet (même si cela ne se voit pas beaucoup).


    C'est sûr il fallait de l'expérience et du savoir-faire pour à nouveau faire se succéder des matières dures et d'autres moins dures. On est loin du chef d'oeuvre que j'espérai secrètement. Que faire pour limiter les dégâts?
- reboucher les trous du nacre à l'époxy
- reboucher les trous de la rséine grise à l'époxy "poudrée"
- coller ce qui reste de strates au nacre avec de la cyanocrilate
- combler l'avant près du ricasso à l'époxy (ça c'est pas un défaut, c'était prévu)
- reprendre la finition pour dégager ce qui reste de rayures
- finir l'olivier au vernis tampon

    Je commence avec la cyano et l'époxy non poudrée dès ce soir. Ça n'a pas l'air terrible la cyano. On verra bien le résultat après ponçage.


03-JUL-2013

    Tentant d'agrandir un réservoir en tôle de groupe électrogène (sans succès pour l'instant), j'ai consacré moins de temps aux loisirs ce soir. J'ai continué à remplir les trous du manche du "Champlain" à l'époxy "poudrée", puis j'ai découpé un vieux jean assez fin.

    Je l'ai coupé à plat sur l'établi avec mon Borel II. Au total 8 morceaux de 120 X 240 [mm]. Au bout du 6ème morceau, le couteau coupait beaucoup moins bien sur sa partie avant. Pourtant rien de visible à la loupe. Mais bon du tissu mou, sur un revêtement de caoutchouc, le tout guidé par un réglet en inox trempé... C'est l'occasion de tester mes nouvelles pâtes Luxor sur mes "strops" maison. Impossible de ravoir le tranchant bien incisif  sur l'avant du couteau avec la seule pâte verte 3 µm. J'ai dû repasser par la pâte rose 6 µm. J'ai fini avec la pâte orange 0.3 µm. Le couteau tranche à nouveau très bien.

    Pour info mon dernier micarta maison sur base denim ("jean") faisait 5 mm d'épaisseur avec 6 couches. Ici il m'a fallu 8 couches de tissu plus fin (et moins joli à mon goût) pour obtenir 5 à 5.5 mm d'épaisseur. Je compte sortir 6 plaquettes de 120 X 40 [mm] d'un seul tenant. Pourvu que mon futur mélange de résine polyester soit bien dosé, sinon bonjour la perte de temps et de matière d'oeuvre.


04-JUL-2013

    J'ai dégrossi à la scie 4 des 7 ébauches qui sont en souffrance sur mon établi. Ça fera toujours ça de moins à enlever au back. J'ai encore remis un petit coup de résine non "poudrée" près du ricasso d'un seul côté. Je tacherai de poncer ce week-end.


05-JUL-2013

    Il y a environ 2 semaines j'ai trouvé un tournevis cassé dans la poubelle de l'usine. Maintenant que j'ai une idée pour l'utiliser, il est sous 2 tonnes de ferraille. Coup de bol: en allant à l'atelier demander s'ils n'avaient pas un taraud ou un autre truc de révolution très dur, ils m'ont aussi filer un vieux tournevis cassé. Vous verrez son utilité dans quelques jours. Quand au taraud cassé, on m'a filé une fraise à graver. je veux tacher de me construire un petit montage pour au moins pouvoir comparer des duretés et la fraise me servira de pénétrateur, afçon Rockwell C.

    Sinon j'ai dégrossi à la scie les 3 dernières ébauches sur l'établi. Pour finir la journée j'ai repris à la main le "Champlain" pour éliminer les bosses de résine et polir à nouveau le tout. L'olivier s'est aussi fissuré non loin du passage dragonne, dans sa section la plus faible (normal). J'ai commencé les couches de vernis tampon maison. Si tout va bien photo d'ici dimanche.


06-JUL-2013

    Aujourd'hui j'ai eu beaucoup de choses à faire mais pas dans le domaine de la coutellerie amateur. J'ai juste mis la dernière couche d'huile CCL avec mon vernis tampon maison sur le "Champlain". J'ai l'impression que mon vernis tampon est moins gras/chargé/garnissant que le vernis CCL. Par comparaison avec les autres manches en olivier déjà traités, le résultat me semble moins joli, les reflets moins profonds.

    Ce serait déjà tout si je n'avais pas eu quelques fournitures.


Pour le cuir, un tapis de découpe, une rainette de rechange, une alène de rechange, 250 m de fil.
Pour mon micarta maison, 2 kg de résine polyester de chez Casto où j'ai aussi pris un disque à tronçonner
hyper fin (après tout le sciage des 7 derniers plats, autant laisser faire la technologie) et un agent de
démoulage trouvé par hasard sur un site où je me suis procuré du papier à joint haute température afin
de remplacer à moindre frais les joints des trappes de visite de mon poêle à granulés. Je compte
l'essayer pour mon prochain micarta maison (bientôt une page dédiée à venir)


07-JUL-2013

    J'ai mis quelques fines couches de cire de carnauba sur la partie en bois du manche du Champlain, j'ai poli la lame à la pâte 2 µm, puis je l'ai affûté sur cuir (6.5, 3 et 0. µm) et pour finir j'ai mis sur la lame une couche de pâte à polir les métaux type pot d'échappement pour un beau brillant et un peu d e protection contre la corrosion grace aux cires contenues dans le produit. Séance photo (sur mon banc pique-nique fraichemement lasuré!). Faudrait un étui...


C'est plein des imperfections citées dans les lignes précédentes mais pour résumer:
Lame de Lauri PT 77 retravaillée dans la forme et les émoutures avec tranchant à 63 HRc et dos de lame à 53 HRc,
Montage sandwich sur "plate soie recuite" (pour ainsi dire) avec 5 rivets, collage époxy et comble de l'interstice au mélange époxy/métal,
Tube passage dragonne, soie "débouchante" (brise-vitre), nacre (abalone), os de chameau et olivier, intercalaire en fibre noire.
Longueur de lame 70 mm, longeur totale 164 mm, épaisseur de lame 3.2 mm, 55 g.


    Comme j'ai fait un tour de moto le matin et que j'ai sorti la K1 de son sommeil de princesse l'après-midi, je n'ai guère fait autre chose de la journée sauf tester ma résine polyester Voss (de Chuisse comme dirait Boris). Je n'ai pas acheté de catalyseur mais utilisé celui de chez ACME encore en ma possession. 13 g de résine avec 13 gouttes de catalyseur PMEC. A noter que Voss annonce 3% de catalyseur PMEC lorsque qu'ACME disait 1 à 2%. Belle couleur bleue de la résine qui vire à l'ambre claire après mélange. Bon dégagement de chaleur et bon durcissement dans l'heure qui suivi. La couleur finale me semble plus foncée que la résine ACME que j'avais par le passé. Test réussi.


08-JUL-2013

    Profiter du beau temps pour les travaux extérieurs. Moins de coutellerie. Plus de coups de soleil. J'ai assemblé le vieux tournevis et la lame de rainette de rechange pour en faire une rainette maison pour noyer les coutures des passant.


Le bois du manche a été décapé. La lame tient par coincement.


    En fin de soirée j'ai commencé à faire un patron (en carton de céréales) pour l'étui du "Champlain". Ce dernier ne remporte pas vraiment de succès auprès des sondés. Je dois avoir un goût de chiotte...


09-JUL-2013

    Les journées à rallonge (c'est toujours ainsi lorsque mes vacances approchent), le put**** de crépi pour le mur de clôture... Bref j'ai juste découpé l'étui et le martyr pour le "Champlain". Pour me faciliter la tache je vais faire un passant de ceinture avec deux simples coupes dans le dos de l'étui. Faut bien essayer des trucs nouveaux, si possible de fainéants. A propos du "Champlain", après torture, ce qui déplait sur le couteau semble être le jeu nacre/abalone avec os de chameau.


10-JUL-2013

    Formation de 8 à 17h00 et après seulement, la journée de boulot commence enfin... Bref suis rentré tard, Même pas de crépi mais un peu de travail du cuir. J'ai découpé de petits trous de 2 mm avec un emporte-pièce au bout des fentes du passant de ceinture dans l'étui du "Champlain" puis j'ai teins l'ensemble. J'ai voulu faire du micarta maison mais le voisin avait tendu une embuscade de type barbecue...


31-OCT-2013

    Salut... ouais c'est moi. Pas la grande forme morale, plus envie, plus d'inspiration. Les derniers temps je me shoote au sport à outrance, au point que mon corps change. Je fais aussi de la patisserie et parfois de la cuisine. Du coup j'ai eu une infinitésimale envie de me faire un couteau de cuisine. Alors j'ai commandé ma dernière wish list restée dans le freezer il y a plusieurs mois déjà. Il s'agit surtout d' X46Cr13. Tout est arrivé aujourd'hui.


750 mm  d'XC75 laminé à froid en 30 X 3 [mm]
1000 mm de Z40C13 en 100 X 1
1000 mm de Z40C13 en 50 X 1.5
1000 mm de Z40C13 en 100 X 2.5


    J'ai un peu l'impression de m'être fait avoir. En effet chez Eurotechni j'ai commandé de l'X46Cr13 (1.4043) avec un taux de carbone de 0.42 à 0.50%. Le Z40 me dit qu'en carbone je suis plûtot à 0.40 au nominal et ce n'est pas ce que je veux. Comment voulez vous atteindre au moins 55 à 57 HRc avec ça?

Selon les sources sur le Net, le Z40C13 est
- du X39Cr13 ou encore du 1.4031 avec un carbone à 0.36-0.42% ou alors
- du AISI 420C avec un carbone de 0.43 à 0.50 (comme l'X46Cr13)
M'ouais plutôt l'AFNOR et mon instinct. Me suis encore fait voler du carbone moi. Que faire? Renvoyer le tout?


05-NOV-2013

    J'ai eu quelques échanges par mail et téléphone avec Eurotechni. Mon argument, ma question c'est en gros:

"X46Cr13=1.4034=Z44C14 (AFNOR)=C-0,43..0,50/Cr-12,5..14,5

et

Z40C13=X39Cr13=1.4031=C-0,36..0,42/Cr-12,5..14,5

    Pour moi le traitement thermique est l'étape la plus importante lorsque je fais un couteau. Le X46Cr13 et le Z40C13 ne sont pas au même endroit sur le diagramme ternaire Fe-C-Cr (fer carbone chrome). Le carbone en solution dans l'austénite de mon Z40C13 ne me permettra pas d'atteindre une dureté aussi élevée que pour l'X46Cr13 car le Z40C13 en contiendra un peu moins.

    C'est malheureusement dans la zone 0,40..0,50 % C que les plus grands gains en duretés sont obtenus. Nous parlons ici de 1 à 2 points sur l'échelle Rockwell C. Ce sont ces deux points de plus que je veux avoir dans mes couteaux. Le taux de carbone m'importe beaucoup plus que le taux de chrome dans les aciers que j'achète.

    La réponse d'Eurotechni fut
- leur Z40C13 leur est livré certifié étant du 1.4034 (donc plutôt du X46Cr13)
- les épaisseurs que j'ai achetées contiennent 0.45% de carbone.

    On va donc les croire, faire des couteaux (un jour) et traiter le tout comme ayant 0.45% de carbone. Et on verra...


09-NOV-2013

    Oui je vais me faire un petit santoku de cuisine pour ma pomme à moi tout seul et ma cuisine IKEA. Mais en ce moment je suis une loque pour ce qui est de la volonté côté coutellerie. J'ai des soucis que je juge plus prioritaires et avec seulement 24 heures par jour, je manque cruellement de temps.


La protection de lame est de moi. J'ai peu de surface de plan de travail dans ma cuisine et j'ai donc
fait l'impasse sur un bloc en bois pour le rangement des couteaux.


     Bref pour me dépanner, car j'ai besoin d'un couteau plus long à la cuisine, j'ai acheté un modèle universel avec lame de 14 cm chez le Suédois. Acier chrome molybdène inconnu, made in China, article149317, modèle GNIST de la ligne IKEA 365+ (c'est le bas de gamme) à 6.99 EUR. Il y a de plus en plus de modèles céramique en rayon mais je ne suis pas fan à cause de
- la fragilité,
- la difficulté à affûter et
- en théorie des grains (de céramique) plus gros au tranchant que sur un acier idoine (type Ao-Gami ou Shiro-Gami).

    Il y aussi de gros avantages à la céramique mais on pourra en rediscuter plus tard. Premier examen du couteau
- ça rase les poils de l'avant bras en sortie de blister, pas bien mais nombre de couteaux neufs plus chers ne rasent pas du tout
- à la loupe le tranchant est pourtant très proche de Verdun, irrégulier avec de grosses stries, micro convexe pourri d'un côté, plan de l'autre avec des largeurs très variables
- l'émouture a un état de surface qui retient bien les restes des aliments, pas top pour l'hygiène (pour rappel un peu de Fe ou Cr dans votre alimentation n'est pas du tout dangereux pour la santé, au contraire - on parle de microgrammes ici)

    Au programme
- voir la tenue initiale du tranchant (avec coupe contre une planche, pas sur des surfaces dures)
- une fois émoussé, reprise des émoutures afin de les polir davantage (pour que les restes glissent sur le couteau en le polluant moins avec des bactéries) et
- affûtage maison


27-NOV-2013

    Un semblant de courage. Voici les projets que j'avais abandonné au garage. Ils sont sur le bureau. Ils ont fait quelques mètres.


Merde y en a 9... Ça en fait du boulot, dont 8 à tremper encore.


    Un petit retour d'info sur le couteau de cuisine Ikea. Je l'ai utilisé surtout pour des fruits dans mes patisseries, des légumes et des viandes. Il est toujours encore très affûté (sans doute à cause de l'usage d'une planche à découper). Comme la lame est haute, les aliments adhèrent fortement (par une sorte de capillarité) et cela gêne aux entournures. Moi qui voulait polir les émoutures pour qu'elles glissent mieux, je me demande si cela n'augmenterait pas encore davantage l'effet "collant". Au contraire à présent je songe à faire des entailles ou carrément des trous comme dans certains couteaux à fromage afin de faciliter la glisse. En tout cas il faudra aussi que j'intégre ce type de fonctionnalité dans mon petit santoku...


24-DEC-2013

    Je sais que chez beaucoup de personnes, les fêtes de fin d'année provoquent une certaine forme de dépression. C'est plutôt mon cas, cette année bien plus fort que les précédentes. Devoirs faits avec Cassie le matin, course à pied vers 11h30, repas fait aussi, petite sieste. Que faire en attendant le soir?

    J'ai transféré sur mon plat d'X46Cr13 le contour de mon santoku, baptisé "Chécatica". Je l'avais fait avec une lame de 13 cm et un manche de 11 cm. Comme cela ne me plaisait pas trop, je l'ai réduit à 95 puis 90%. Au final j'ai gardé la lame de 13 cm avec le manche de la réduction à 90%. J'ai grossièrement découpé le tout avec la meuleuse d'angle et un disque Norton ultar fin spécial acier.

    Ensuite j'ai redémarré mon back pour la première fois depuis...? Et j'ai façonné le contour des 7 lames qu'il me restait, plus le "Checatica". C'est vrai qu'à la chaîne le rendement n'est pas trop mauvais.


Le "Buron Ultra Slim", 3 "Brochants" (T7Mo et T508), 2 "M(a)ousse" en T508, un "Borel IV"
en T508 et en haut, le "Checatica" en X46Cr13.


    J'ai bien envie de finir le Chécatica avant la fin des vacances de Noel mais cela implique de renoncer à la trempe cryo. Comment faire du froid? J'ai un congélateur qui descend au maximum à -24°C (à vérifier; c'est déjà mieux que rien) ou alors... Barin storming.
- les refroidissants utilisés en électronique? (max -52°C) Roman Landes écrit dans son livre qu'il suffit d'atteindre la température pour transformer l'austénite résiduelle, pas besoin d'y rester des plombes. Quelques pulvérisations et hop? Mais bon je n'en ai pas non plus.
- un gaz type butane issu d'une recharge? En se vaporisant, la quantité d'énergie (chaleur latente de changement d'état) qu'il pompe au milieu proche (parce la faible pression l'oblige à se vaporiser; principe du réfrigérateur par exemple) fait chuter la température. De combien?


25-DEC-2013

    J'ai fini le "finger choil" sur le "Buron Ultra Slim" et fait le "casse-goutte" (choil) au ricasso côté lame sur le "Borel IV".

    Comme dit précédemment, l'envie de compléter le "Checatica" avant la reprise m'a fait travailler dessus. Pour diminuer le frottement de la grande surface de lame sur les aliments "collants" type fruits ou légumes (effet de capillarité), au lieu de faire des entailles irrégulières, j'ai décidé de faire des trous. Avec ma petite perceuse d'établi, j'ai un peu merdé en ce qu'un des trous n'est pas alignés avec le profil général des autres.

    Ensuite je voudrai une épaisseur de lame derrière le fil d'environ 0.4 mm pour une émouture plate de 25 mm de haut, soit un demi angle au sommet d'environ 1.26°. Mais avant trempe, je veux conserver 0.8 mm derrière le fil. Bref j'ai modifié un de mes supports pour faire une émouture à 1.26° (1.28 selon mes mesures pour être précis) mais bizarrement cela n'a bien marché que d'un côté. J'ai dû modifier mon support pour l'autre face (ajout de surépaisseurs sous le support).


6 trous de diamètre 10 mm à 7 mm derrière le fil.
Les surépaisseurs sous le support sont sous le ruban adhésif.
Bandes de 60 et 100 à vitesse maxi.


    Comme pour ma seconde pierre Belge à 50 cents trouvée en brocante (150X40 [mm]), j'ai commencé un support en bois pour la première (180X40).  Devant mon intention de tremper le "Checatica" très bientôt, j'ai utilisé mon thermomètre à thermocouple de type K issu de Chine (pour croiser des mesures sur mon four initialement; tout avait fondu!) pour voir à combien descend mon congélateur (couplé à un réfrigérateur sans commande indépendante: on règle le réfrigérateur à 6°C et le congélateur fait... On ne sait pas!).


Pour 6°C réglés au réfrigérateur, je mesure
8.6, 8.5, 8.4 et 8.9°C avec les sondes I à IV au milieu du réfrigérateur et
-21.8, -22.6, -21 et -20 °C au milieu du congélateur.
M'est avis que tout est faux.


    Pour finir j'ai préparé les plaquettes en collant l'intercalaire en film orange translucide sur une grosse plaque de 5 mm de matière à PCB (fibre de verre et résine je suppose).

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