Dernière mise à jour: 02-JAN-2024

Mon journal sur ma passion coutelière mis à jour                 La galerie mise à jour

    La fabrication d'un fixe à plate semelle en image     La fabrication d'un étui en cuir pour un couteau fixe

Un reportage photo sur les étapes de réalisation d'un fixe forgé (pas beaucoup de texte) 

La fabrication de mon premier pliant (à friction)      Sugarcreek Forge Build Along 2014

La gravure électrochimique avec les moyens du bord       Un ersatz maison de l'huile CCL pour manches de couteaux en bois

L'assemblage d'un Laguiole Honoré Durand en kit              Améliorer la précision de la perceuse à colonne Bosch PBD 40

Le site Isatis Mécanique                        M'écrire

Le site de mon frère, guitariste de son état, auteur, compositeur, interprète : http://janmorgenson.tk/




    Pour peu que je me souvienne les couteaux m’ont toujours intéressé. Avec plus de temps libre après la construction de ma maison, j’y suis un peu revenu. De fil en aiguille l’envie d’en faire m’est venue: on ne trouve jamais son couteau idéal. On voudrait la lame de celui-ci mais en acier untel avec une émouture unetelle, le petit dégagemenent à la base de la lame pour l'affûtage et la forme de manche d'untel, un passage dragonne ici et pas là...etc. J’ai souvent besoin de faire quelque chose de mes mains, sans doute pour contrebalancer ma profession qui, comme bien d’autres, se passe de plus en plus derrière un écran avec des moyens de communication modernes.

    Je crois aussi que tout être humain a besoin de faire parler l’artiste qui est en lui. Pour les musiciens, peintres, chanteurs, cela implique des compétences souvent acquises étant jeune avec lesquelles ils peuvent exprimer au cours de leur vie, leur art. C’est vrai qu’aujourd’hui je regrette de ne pas jouer d’un instrument, de mal dessiner… Le temps et la volonté pour m’y mettre me manque (le solfège…) C'est ainsi que je crois avoir trouvé une solution / parade dans la coutellerie.

    Depuis que je fais des couteaux
- je dessine à la main, à la DAO (dessinateur-ingénieur-artiste)
- je suis ferronier/serrurier
- je suis métallurgiste en comprenant et en choississant ce que je fais avec mes traitements thermiques
- je suis graveur en essayant d'incorporer aux lames des logos et textes
- je suis menuisier ébéniste en façonnant des manches en matériaux naturels et synthétiques avec des finitions soignées
- je suis cordonnier en faisant des étuis en cuir et en plastique thermoformable
- je suis informaticien en tentant bon gré, mal gré de vous faire partager ma passion actuelle sur le Net
- et parfois metteur au point ou réparateur

    Bref je me prends pour un artisan... (dans "artisan" il y a "art", quelqu'un capable de maitriser des techniques, de les appliquer et cela de façon répétée pour remplir une fonction, résoudre un problème, créer des objets). Songez à cela la prochaine fois que vous croiserez votre boulanger, boucher, plombier, cordonnier, maçon, carreleur, peintre, électricien, j'en passe et des meilleurs (qu'ils me pardonnent).

    J’avais débuté mon petit blog sur la coutellerie sur mon premier site, toujours actif. J’ai tout repris ici, sous la forme d’un journal. Les entrées les plus récentes sont toujours à la dernière page. J’ai mis très peu de tutoriaux car le Net en est plein. De petits détails sont souvent exprimés dans les lignes du journal. Ce site est plutôt une vitrine de mes réalisations. Pour ceux qui ne me connaissent pas, sachez que j’attache la plus haute importance à l’aspect technique de certains détails. Notamment le traitement thermique et les angles de coupe qui vont distinguer un couteau d’un morceau de ferraille affûté le temps de couper deux tranches de pain. Chaque fois que c’est possible je mesure le résultat afin de vérifier où je me situe par rapport à mon objectif (comme un sportif se chronomètre ou une femme soucieuse de sa ligne se pèse). De manière générale, je vous conseille toujours de fuir tout système incapable de mesurer sa performance. Par exemple éviter un tuner sans banc de puissance. Il est incapable de savoir dans quelle direction il pourrait progresser, sans mesure de l’état actuel.

    Mes couteaux sont taillés dans la masse ("stock removal"; pas de forgeage) et le travail est très lent, même si j'utilise parfois la fée électricité au travers d'un tout petit combiné à bande abrasive de 25 mm de large et muni d'un disque abrasif (inutile). Bien sûr les trous sont faits à la perceuse (électrique)… Mais la lime et la cale à poncer sont toujours de la partie. J’essaie aussi de toujours faire un étui.

    J'ai également construit un petit four électrique pour mes traitements thermiques.

    Pour finir je trouve que la coutellerie a un aspect plaisant de développement durable en ce qu’avec un peu d’imagination, elle permet souvent de redonner une seconde vie à de vieux objets: lames faites avec une vieille lime, un ressort à lame ou une scie, manche en bois d’un autre objet, micarta fait avec de vieux tissus, intercalaires exotiques, rivets métalliques recyclés…

    Un courriel avec un conseil, un encouragement voir une critique me ferait plaisir.


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                                                                                                                                            Membre NO MA'AM
                                                                         (National Organization of Men Against Amazonian Masterhood ☺)