Coutellerie


"Never go anywhere without a knife"    ou (variante)      "Always carry a knife"


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    "Chérie!? Je crois qu'Isatis est devenu con!" Hein, quoi? Meuh non (je l'ai toujours été). Comme pour la K1, j'ai eu des rencontres piqûres de rappel. Je vis sous un nouveau toit. Toit sous lequel j'ai installé une antenne TNT. Me voilà avec 18 chaînes, moi qui me limitait depuis des années aux Guignols, Auto Moto, Turbo, 2-3 films et 2-3 trucs drôles. Je tombe sur ce type, Bear Grylls, un baroudeur qui montre comment survivre dans les pires endroits de la terre en bouffant de la couille d'oursin farcie et d'autres mets délicats. Et j'aperçois son couteau... Que je trouve très chouette. Je fais des recherches. En parallèle en déménageant je retrouve ma vieille "collection" de couteaux. Collection au sens regroupement, c'est tout.


Voilà l'image qui m'a donné l'ultime impulsion pour la création de cette page. C'est idiot, hein?
(le créateur du couteau s'appelle Rob Bayley et le modèle S4 survivor)


    J'ai toujours eu un couteau avec moi depuis... La vérité c'est que je ne m'en souviens plus. Contrairement à la plupart des Français, ce n'est pas pour la bouffe. Ce n'est pas non plus pour se défendre ou se sentir en sécurité. Non. Avoir une bombe lacrymo c'est le plus sûr moyen de se la prendre dans la fraise si on la sort et que votre agresseur non content d'être plus expérimenté que vous en corps à corps est également plus fort physiquement ou profite de l'effet de surprise. Madame vous venez juste de lui filer une ressource supplémentaire pour vous dominer.

    Voilà pourquoi je suis contre les armes à feu à la maison. Le risque d'accident est trop grand. En venant sur ce site vous avez remarqué que j'aime les outils. J'ai un couteau parce qu'un couteau est le premier outil universel que l'on peut avoir pour s'aider contre les petites tracasseries de tous les jours.

    Cette page c'est juste histoire de parler de couteaux. Tristes sires, vous pouvez bien sûr y voir une manière de compenser. Pourquoi croyez-vous que je possède deux hénaurmes motos allemandeuhs? Tout juste, pour avoir un gros engin entre les jambes pardi. A ceux-là, veuillez cliquer sur la flèche retour et m'épargner un mail cinglant du type "je suis déçu".

    On peut aimer ou pas la série NCIS, la règle n°9 du héros charismatique (z'avez remarqué qu'il a une jambe dans l'sac qui n'est jamais quasiment filmée? Ça le rend beaucoup moins sexy notre Hollywoodien et son égo) est la seule règle un peu normal qu'il édicte. Une bonne règle de survie selon lui. J'y adhère aussi à cette règle mais dans sa traduction personnelle j'ajouterai " Ne jamais aller nulle part sans un bon couteau". C'est difficile. Alors moi je m'arrange pour qu'il y ait un couteau partout où je suis.

 
Victorinox réf. 1.6703 (dans mon armoire de toilette)

    Je jouais à Noel chez mon copain Raphael. On avait tous les deux eu un jeu électronique (le Pack Monster de Bandai, voir ma page vintage). Et je vois un truc rouge dans sa cuisine. Waouh c'est quoi ce canif-scie-pincette-cure-dent-ciseaux-tournevis...? "Euh le cadeau de Noel de mon père". Découverte.

    Je ne sais plus quand je l'ai acheté, peut-être 3 à 6 mois plus tard. 235 francs. Il m'en a fallu du temps pour rassembler cette somme c'est sûr. J'avais 20 francs d'argent de poche à cette époque. Je ne trouve même plus la référence. Lui non plus d'ailleurs. On me l'a volé... Chez moi... Dans ma chambre... J'ai l'intime conviction que c'était un de mes petits-cousins, Michel, en visite tandis que j'étais en vacances chez ma grand-mère, plus jeune, objet trop tentant bien entendu. Le plus drôle c'est que je n'ai jamais revu ce cousin depuis ces lointaines années 80. Toute la précision de ces détails vous étonne? Moi pas. Tout est tout frais tellement j'étais vert et fou. Je crois que cela reflète bien à quel point j'y tenais.

    J'ai racheté le même ou du moins le modèle le plus proche selon le marchand, puisque le mien (le marchand encore en activité aujourd'hui connaissait toutes les références par coeur) ne se fabriquait plus. Ce qu'il y a de bien avec les Suisses de la famille Elsener c'est qu'ils vendent de la pièce détachée. J'avais donc aussi acheté le petit tournevis à glisser dans le tire-bouchon. 2.5 francs je crois. Et une chainette dont je ne me suis jamais servie au final. Le couteau était à 259 francs. Je me souviens qu'une pincette ou un cure-dent de rechange c'était 1 franc.

    Ce couteau m'a surtout servi pour ses tournevis (démontage du Datasette du Commodore 64, bricoles électriques dans ma chambre d'ado, coupe précise avec le petit couteau tellement tranchant). Aujourd'hui il part toujours avec moi en voyage. Je répare avec lui d'habitude tout ce qui déconne dans mes chambres d'hôtel: la fermeture de la fenêtre, l'alimentation du sèche-cheveux. Je suis le client petit lutin qui vient réparer les trucs qui déconnent à la faveur de la nuit.


Pratique mais lourd et encombrant.


Victorinox réf. 0.8953 (dans mon sac)

    Em mûrissant, l'expérience venant, le couteau précédent avait ses revers: trop lourd, trop d'outils inutiles dans ma vraie vie. Une lame suffisait. Et puis juste de quoi visser et ouvrir une boîte de conserve pour manger. J'ai toujours voulu les modèles à tournevis Philips en lieu et place des tire-bouchons, sorte de série spéciale, au grand dam des vendeurs.

    J'achète en promotion pour la fête des pères de 1995 (mais pour moi hein, on est bien d'accord) ce couteau. Je l'ai encore aujourd'hui dans le sac que j'ai tous les jours au boulot. Pendant des années il aura coupé ma pomme quotidienne vers 10h00 (devrai p't'êt' me r'mette à la pomme moi). J'ai dû l'affûter 2 ou 3 fois tout au plus. Vendu avec une pochette en plastqiue souple, j'ai acheté le même jour un étui en cuir. Le couteau m'a coûté moins de 120 francs, j'ai même eu une remise parce que le vendeur connaissait mon père. C'était dans un magasin qui a vivoté 2-3 ans dans mon patelin. Il vendait des outils coupants de type fôrets, scies, fraises. Pour qui? Le monde agricole? Je ne l'ai jamais su.

    A ce propos on définit comme inox les aciers à partir de 13% de chrome. Mais inox est un terme un peu galvaudé. Ces aciers peuvent aussi être attaqués. Faisant mes classes loin de chez moi cette même année 1995, je ne suis pas retourné -chez moi justement- avant très longtemps. Je me souviens que cela m'avait peu marqué contrairement à certains camarades parisiens qui avaient faits toutes leurs études non loin du foyer, rentrant tous les soirs. Ça leur faisaient drôle des dortoirs de 12. Bref on s'en tape. Ce que je veux dire c'est que je me souviens avoir ouvert avec ce couteau un berlingot de Javel pour faire ma lessive dans un des lavabos. Une goutte de Javel concentrée est restée en contact avec la lame le temps de ma lessive. A cet endroit la lame a changé. C'est curieux que je me souvienne aussi bien de cet épisode d'août 1995. Pendant ces classes j'ai aussi eu un tube de crème solaire qui a éclaté dans mon sac. Le contact de la crème avec l'écusson en a fait partir la peinture.


Mon plus fidèle compagnon depuis 1995. Scan des notices.


Laguiole

    Juste avant mes classes, il était de tradition d'organiser un voyage de promo pour dire adieu à la vie estudiantine. Un de mes tout meilleurs amis (vous savez ceux qu'on garde toute une vie même si on ne les voit pas pendant 20 ans) qui venait d'une famille de chasseurs m'emmène visiter Rodez et les caves du Roquefort Papillon. Apartée: amateur de fromage allez-y! Mais à Rodez il y a la descendance d'un certain Calmels.
- Qu'est-ce tu dis Manu? Calmels? C'est d'ici ça?
- Mais on s'en fout i4! C'est lui qui a inventé le Laguiole.
- A Rodez? Ben je croyais que c'était un patelin pas loin d'ici, Laguiole.
- Mais j'en sais rien. Viens on rentre dans le magasin
Apparemment M. Calmels il n'a pas protégé son invention. Il y avait là dans la boutique 2 femmes (ou une dame et sa fille, je ne sais plus très bien) dont il devait être l'arrière grand-père. Au début c'était un couteau de berger. Puis à la demande des bergers Calmels a ajouté un poinçon pour percer un trou dans l'estomac des moutons ayant mangé de la luzerne fraîche et y glisser une paille. Apparemment un truc dans ce goût là qui fermente et créé des gaz, tuant notre pauvre animal si on ne le met pas à la pression atmosphérique rapidement. Les puristes et historiens me pardonneront c'est de mémoire. Ensuite beaucoup de jeunes gens montant à la capitale sont devenus garçons de café. C'est ainsi qu'est arrivé le tire-bouchons. D'après mes souvenirs, le Laguiole historique, d'origine a une lame en acier au carbone (ce qui est idiot car l'acier c'est du fer et du carbone par définition; mais c'est pour faire le distingo avec l'inox je suppose), un manche en corne de vaches du coin rodezien, une ou deux mitres en laiton et une croix du même métal.

    J'ai laissé dans cette boutique bien trop de mon peu d'argent que j'avais pour le voyage, ramenant un couteau pour mon père (avec tire-bouchon), ma mère (petit et élégant) et mon frère (grande lame avec étui). Après l'achat mademoiselle Calmels y faisait un guillochage à la lime pour personnaliser le couteau. Avec la recommandation d'éviter absolument le contact de l'eau avec la corne car cela fait éclater la kératine. Et aussi de mettre un petit bout d'allumette entre la lame et le ressort pour la préserver. Et Manu d'ajouter " lorsque tu offriras ces couteaux demande un franc, pour ne pas couper l'amitié". La forme de la lame est dite Yatagan je crois.


Voilà celui de mon père. "Donnez vous du mal! [Burt Munro]". Retrouvé à la cave pour les besoins
de cette page. Rouillé, corne fissurée. Forcément Môssieu jardinait avec.



Le voilà après un sérieux polissage, un affûtage et une lubrification. Notez la croix.



Ma mère c'est l'inverse. Elle ne s'en est jamais servi. Il est neuf. Rangé dans le tiroir où elle l'avait
déposé en 1995. Une seule mitre, pas de croix. Comme celui de mon père la lame porte l'inscription:
"CALMELS A LAGUIOLE - HORS CONCOURS".



Détails du guillochage effectué au moment de l'achat sur le dos de la lame.



Voilà celui de mon frère. Le plus long du trio, avec un étui en cuir épais. La lame est en très bon état.
De son propre aveu, il ne s'en est presque jamais servi.


    A Laguiole même, quelque jours plus tard j'achèterai un modèle inox Arbalète par G. David avec manche en bois. Moi je voulais absolument de l'inox vu mon usage et en 1995 il n'y avait pas le moindre inox chez Calmels, du moins dans mes prix je suppose.


Une seule mitre, manche en bois qui portait l'étiquette "Coral". Est-ce un bois? Il n'a jamais servi.
Guillochage d'origine antérieur à la vente. Le talon porte l'inscription 440, sans doute du 440 A.



Détail du petit morceau de liège plaqué entre platines latérales et ressort afin de préserver le tranchant
même au point de contact.


    Et voilà mon premier Laguiole acheté dans l'une des 2 quincailleries de mon patelin (oui il y en avait deux à une époque, 0 aujourd'hui). 67 francs je crois. Je le conservais précieusement dans un mouchoir ne le sortant que pour l'admirer, essuyant maniaquement la lame pour lui conserver son brillant. Jusqu'au jour où il y eu 2 petites empreintes digitales rouillées dessus. Aaargh! C'était mon petit frère qui l'avait ouvert puis refermé sans le nettoyer. A partir de là je me suis dit qu'un couteau de ce prix il fallait s'en servir et je l'ai mis dans ma caisse à outils d'ado où il se trouve encore aujourd'hui. Il m'a rendu d'innombrables services.


Dans son jus au sortir de ma servante d'atelier. La corne a souffert un peu.



Profitant du polissage de celui de mon père, j'ai aussi poli celui-ci. Manche en corne, mitre en acier
carbone, inscription "PARAPLUIE A L'EPREUVE" sur la lame et "F. LAGUIOLE" sur le talon.


Norton India Combination IB-134

    Justement pour qu'un couteau serve il faut qu'il soit affûté. Et les lames carbone s'affûtent vraiment bien, un vrai plaisir, la première place revenant de loin à l'Opinel. Après un essai avec une pierre de type pierre à faux, j'ai dû me résoudre à investir. J'ai trouvé il y a au moins 18 ans cette pierre chez Castorama pour au moins 50 francs. Elle est toujours au catalogue Norton comme une recherche rapide me l'a prouvé. On est loin des pierres japonaises mais le résultat est largement suffisant pour l'usage courant.


Norton "Combination India" réf. IB-134, made in U.S.A.


Opinel (N°9 cassé dans le tiroir de mon établi et N°10 modifié dans ma boîte à outils de voiture)

    Autant le dire tout de suite, avec le recul, je trouve que l'Opinel est de loin le meilleur couteau pour son rapport prix/prestations/qualité/design. Difficile de trouver un couteau de cette qualité, au tranchant si remarquable, si endurant, si facilement affûtable, au design du manche aussi ergonomique et pour ce prix. J'ai découvert d'ailleurs qu'il y a une véritable communauté de gens qui personnalisent leur Opinel, surtout le manche. Il y a des trucs et astuces sympa. Cherchez un peu sur le Net. Un truc que je pratique aussi: rectifier à la lime l'appui de la lame pour qu'elle soit bien dans le prolongement du manche. Je trouve le couteau plus beau ainsi. Dans ma boîte j'ai trouvé le carton d'un blister de N°8 dont je ne sais pas ce qu'il est advenu.


Un N°9 avec bague Virobloc dont j'avais cassé la pointe et que j'ai retaillée plus courte. Dans son jus
au sortir du tiroir de l'établi. Ma mère s'en sert souvent lorsqu'elle est à la cave.



Ici après un rafraichissement en même temps que le Laguiole de mon père et le mien. C'est difficile à
voir sur la photo mais l'oxydation enlevée par la brosse rotative à poils en laiton a laissé des creux
importants.



Un N°10 à bague Virobloc n'ayant presque jamais servi. J'avais poncé le manche pour enlever les
inscriptions puis je l'ai vernis à nouveau. Puis je ne sais d'où m'est venue l'idée de percer un trou. La
dragonne est un vieux lacet en cuir récupéré sur ma première paire de chaussures bâteau avant qu'elle
n'aille à la poubelle. La lame est restée enveloppée au moins 10 ans dans un morceau de papier craft
que j'avais imbibé d'huile fine dans le coffre de la 205. Efficace.


Sandvik Pradines N°11 (dans le tiroir de mon bureau)

    Il s'agit d'un couteau de jardinage utilisé pour faire des boutures je pense. La lame beaucoup plus petite que le manche en plastique orange (!) est en acier carbone avec un tranchant redoutable. La pointe est cassée. Il y a aussi une sorte de lame courte arrondie non tranchante en inox à l'autre bout. Peut-être pour écarter les tiges avant greffe. Retrouvé il y a peu dans le tiroir contenant l'Opinel N°9 j'ai poli la lame après un démontage complet facilité par la présence de vis. Il me sert d'ouvre-lettre et de cutter en ce moment.


Les aciers suédois sont toujours aussi redoutables.


Couteau de survie en inox de merde (dans ma boîte à couteaux juste beaux)

    Très jeune aussi, lorsque mes copains et moi partions en forêt pour deux jours, camper, construire des cabanes, faire du feu, j'ai un jour acheté un ensemble pelle, hache, scie et couteau. Sans doute un truc chinois. La qualité est inégale. La lame est très épaisse, moins dure que les petits couteaux car ce genre d'outil doit souvent faire levier je suppose. Le manche a perdu son plastique très vite. Des camarades de promotion du club "bois" (à la modellerie de l'atelier de fonderie de l'école) m'avaient refait des plaquettes pour le manche des années plus tard. Un coup de vernis et hop. Manu (le fils de chasseur; voir plus haut) qui partageait ma chambre me promit de me le réaffûter. Il revint ainsi. Je ne m'en suis presque jamais servi depuis. C'est un beau bout de feraille je dirai.


Le dos de la lame fait 4.5 mm.


Cran d'arrêt à pompe arrière (dit "back-lock") pour rester dans le mauvais (dans ma caisse de chantier, travaux du bâtiment)

    Un couteau acheté par correspondance il y a au moins 20 ans car il présentait bien. Las au déballage le manche était en plastique avec un dessin de crocodile du plus mauvais goût. L'inox semble de piètre qualité mais il est toujours là et s'affûte plutôt bien. Il m'a servi sur le chantier de la maison car je n'y tiens pas et m'accompagne à la dechetterie pour couper des sacs de dechets verts. Le plastique du manche s'est décollé (oui!) au premier effort intense de la paume pour maintenir le couteau. Le bois provient d'une cagette (oui!). C'est tout ce que j'avais pour réparer à l'époque, ce jour précis. Un peu de vernis et de la colle néoprène. Et ça tient toujours.


2 mitres en laiton, lame numérotée au talon. Made in Taiwan.



    Et à partir de la pose de mon antenne TNT j'ai refait des frais. Le virus m'a repris. Pourquoi faire? Je ne sais pas, juste l'envie de posséder un objet qui me plait et parfois de qualité.



Enzo Trapper à émouture plate en acier D-2 et manche en micarta (lin stratifié) noir de second choix (dans ma boîte à couteaux juste beaux)

    Je suis tombé instantanément amoureux de ce couteau en le voyant. Je trouve le design, la taille, les proportions parfaites. La forme de la lame aussi. Typiquement l'achat coup de coeur, sans réfléchir (très rare chez moi ce genre de réaction). Le manche a un léger défaut (manque de matière) c'est pour cela qu'il est vendu en catégorie second choix. Pour être franc si tous les seconds choix n'ont juste que ce type de défaut (j'ai peut-être eu de la chance), son prix de vente est une véritable affaire! 50 EUR au lieu de 88 pour ce modèle, étui inclus. La qualité globale et le rapport qualité prix pour un produit fabriqué en Europe sont indéniables. L'acier D-2 est un acier à outils (grande dureté permettant de garder un tranchant efficace longtemps et cependant une très bonne résilience*) et comme il ne contient "que" 12% de chrome, il n'est pas inox. Je pense cependant que la résistance à la corrosion doit être très bonne malgré tout. On regrette l'absence d'un petit creux à la base de la lame qui permettrait un affûtage sur toute la longueur. La finition est satinée, elle changera peut-être de couleur avec le temps mais on restera très loin d'un Opinel ou d'un Laguiole.

* les aciers des couteaux sont toujours un compromis entre dureté et résistance aux chocs; plus les lames sont fines donc faites pour couper, plus on les choisit dures. Lorsqu'elles sont assez grosses, le couteau fait aussi souvent levier -pour de la coupe de bois par exemple- et on privilégie alors la résilience.


Quelle beauté. Le dos de la lame fait 3.6 mm, dureté environ 59 HRc. Plaquettes en micarta noir
à matrice lin.


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